Depuis ce lundi, la Belgique est officiellement passée en code “jaune“, de nombreuses activités peuvent désormais reprendre normalement. Notamment dans les écoles où élèves et professeurs ne sont plus obligés de porter leurs masques.
Un retour presque à la normale que certains élèves préfèrent parfois repousser comme c'est le cas à l'institut Saint-Ferdinand de Jemappes.
Les avis sont mitigés ce matin parmi les élèves de 5ème secondaire, après près de deux ans à avoir porté le masque, les élèves ont désormais le choix : Porter le masque ou ne pas le porter. Un choix propre à chacun.
“Le virus n'a pas encore disparu donc je ne vois pas pourquoi il ne faudrait plus continuer à le porter comme ça du jour au lendemain donc moi je continuerai à le porter.“ - Salah, étudiant de 5ème secondaire
“Ca me fait du bien parce que le masque me donnait chaud, en plus je porte des lunettes donc j'avais souvent de la buée sur mes verres et je ne voyais plus rien, c'était désagréable.“ - Léa, étudiante de 5ème secondaire
L'arrêt du port du masque, une nouvelle particulière pour les élèves de 2ème secondaire. Depuis leur arrivée à l'institut, ils n'ont pas encore eu la chance de se voir sans leurs masques, pourtant, là aussi, les avis divergent.
“Pour le moment, je continue à le porter car c'est une habitude mais après je l'enleverrai. En plus, pour le moment je trouve que c'est important de continuer à le mettre parce que le virus est toujours là et que ça nous protège.“ - Ioannis, élève de 2ème secondaire
“C'est bizarre car au début on a eu du mal à s'habituer à porter le masque et maintenant il faut l'enlever mais c'est devenu une habitude de porter le masque. Du coup, je préfère continuer à le porter un petit moment et c'est aussi une précaution.“ - Alessa, élève de 2ème secondaire
“C'est un soulagement de ne plus devoir le porter car je trouvais ça étouffant, à force je ressentais des douleurs aux oreilles et le masque me causait des problèmes de respiration donc c'est un vrai soulagement.“ - Lina, élève de 2ème secondaire
Les professeurs, eux, savourent cette décision longuement attendue. Une décision qu'ils jugent capitale pour leur assurer la possibilité de donner cours correctement.
“C'était très pesant de devoir porter le masque continuellement, j'avais régulièrement mal de tête en fin de journée. De plus, avec le masque il fallait parler plus fort donc j'avais des maux de gorge. Ensuite, quand vous êtes enseignant, c'est grace aux expréssions du visage que vous voyez si vos élèves comprennent bien la matière, ce qui était très compliqué avec le masque. Ne plus porter le masque va nous permettre de mieux enseigner.“ - Philippe Schoore, professeur d'histoire
Outre l'arrêt du port du masque, le passage au code jaune marque également la reprise des activités parascolaires. Voyages, visites et Fancy-Fair auront bien lieu cette année. Un soulagement quand on sait leurs apports pédagogiques auprès des enfants.
“Au niveau pédagogique, le code jaune va nous donner la possibilité de participer à des activités extérieures, cela va nous permettre d'appliquer certains apprentissages ce qui est d'autant plus positif pour le développement des élèves. Nous allons aussi pouvoir reprendre des activités plus nocturnes et des voyages très prochainement." - Geoffrey Ladriere, directeur adjoint de l'institut Saint-Ferdinand