Ce week-end, l'association des étudiants en médecine de l'UMons organisait pour la première fois un hôpital des doudous sur le campus de Nimy. Le but : apaiser les craintes des enfants vis-à-vis du milieu hospitalier. Pour cela, plusieurs pratiques médicales étaient démontrées sur leurs peluches.
Les enfants passeront par des ateliers de prise de sang, vaccination, radiologie, ou encore santé mentale, et tout cela, toujours accompagné de leur doudou. Marine Lemal, étudiante en troisième année de médecine à l'UMons : "En apportant leur doudou, les gestes ne sont pas faits directement sur eux. Cela met une certaine barrière, et c'est aussi un objet important pour eux. Nous utilisons aussi des mots qui ne font pas peur. On ne découpe pas le corps, on va l'ouvrir avec un faux scalpel, une peluche, à l'intérieur ce sera une petite voiture, ... Vraiment des choses auxquelles ils sont habitués pour ne pas leur faire peur".
Car parler d'opérations ou d'anesthésie avec des enfants, ce n'est pas forcément donné non plus pour les étudiants qui ont animé les ateliers. Tous ont donc suivi une formation avec une pédopsychiatre avant cette journée. C'est ainsi que le premier hôpital des doudous a eu lieu à Mons, à l'initiative de BeMSA Mons, la branche montoise de l'association des étudiants en médecine belges. Une association dont les actions ne se limitent d'ailleurs pas qu'aux enfants. Lihsin Hong est co-présidente de BeMSA Mons, et nous explique les objectifs de l'association : "C'est pour la prévention, la promotion à la santé, essayer d'éduquer le public à notre propre santé. On s'est dit pourquoi pas, c'est à notre échelle en tant qu'étudiants". Pendant cette journée, une formation de premiers secours pédiatriques était d'ailleurs proposée aussi aux parents.