La fusion d'Helora est actée! Elle prendra effet le 1er juillet prochain. Beaucoup de questions restent encore en suspens notamment sur les conditions des travailleurs. Les responsables des différents pôles hospitaliers et les syndicats sont en pleine négociation.
Les négocations sur le fusion d'Helora courent depuis début janvier. Elles se déroulent dans un bon esprit. Du respect et surtout de l'écoute. La première bonne nouvelle est que les travailleurs du CHU Ambroise Paré, CHR Jolimont et des autres institutions que composeront Helora vont garder leurs acquis.
"Les travailleurs vont garder leur sac à dos" souligne Eric Caudron, secrétaire général CNE Hainaut. "Ils vont garder leur ancienneté, leur rémunération et leurs avantages. Au moment de la fusion au 1er juillet 2023, tout cela est acquis! On négocie également un nouveau statut Helora. Il sera destiné aux nouveaux travailleurs. Ceux qui seront engagés après le 1er juillet 2023"
Parmi les principaux changements, le CHU Ambroise Paré quitte son intercommunale. Il se sépare donc du Chênes aux Haies. Un divorce qui ne change rien pour les travailleurs. Les négociations avancent bien. Certains points méritent un éclaircissement d'ici le 1er juillet prochain.
"Nous avons établi une mobilité par bassin de soin" explique Patrick Salvi, secrétaire régional SETCA Mons-Borinage. "Il y aura un bassin pour Mons-Borinage. Un autre pour le Centre et le Brabant-Wallon. Et il n'y aura pas de mobilité en dehors de ce périmètre pour les travailleurs. Nous sommes aussi en train de discuter sur les conditions de gardes. C'est un sujet qui n'est pas facile. Ainsi que sur le nouveau contrat Helora"
Les travailleurs vont garder leurs acquis avec la fusion d'Helora
Un nouveau contrat Helora qui se voudra le plus attractif possible pour les prochains travailleurs. Un mariage compliqué entre différentes entités. D'un côté publique et de l'autre privée. Un rapprochement qui fait peur aux travailleurs. Ils étaient sortis dans la rue pour manifester en décembre 2022. Des craintes qui s'effacent progressivement.
"On a dû faire face à une certaine appréhension du personnel en fin d'année 2022" précise la directrice générale adjointe d'Helora, Chantal Bouchez. "Progressivement, nous leur avons expliqué les choses. Notre volonté d'arriver de l'autre côté du boulevard est la même. On veut faire en sorte que notre personnel soit bien. S'il n'est pas bien, la qualité de soins ne sera pas présente. Le personnel en est le meilleur vecteur. Notre responsabilité est de préparer demain. Ce que l'on fait aujourd'hui, c'est pour préparer demain!"
Les discussions vont se poursuivre tous les 15 jours entre direction et syndicats. Objectif :définir le cadre de travail de futur réseau Helora.