Depuis le premier juillet, Ambroise Paré est devenu Helora et les autres membres du Centre Hospitalier et Psychiatrique de Mons-Borinage ont du définir une nouvelle identité. Exit l'acronyme barbare CHUPMB, la nouvelle intercommunale s'appelle aujourd'hui Gabrielle Passelecq, du nom de la femme de Victor Maistriaux, ancien bourgmestre montois. Une personnalité qui a eu une vie passionnante et qui sera ainsi mise à l'honneur.
C'était une volonté de tous les partenaires qui composent l'intercommunale : Choisir de mettre une femme à l'honneur en baptisant la nouvelle structure. Avec la naissance d'Helora, le CHUPMB a perdu l'hôpital général. S'y trouvait encore tout le secteur extra hospitalier, les crèches, maisons de repos et le Chêne aux haies. L'occasion était belle de redéfinir une identité autour du soin à la personne, du nouveau-né au seniors, en y intégrant la santé mentale.
C'est après recherches et autres concertations, qu'un nom est sorti parmi les 1000 montois célèbres. La volonté de mettre une femme à l'honneur, une personnalité oubliée, dont le parcours correspond aux compétences de l'intercommunale. Gabrielle Passelecq, née en 1879 à Ciply est une des premières femmes diplômée infirmières de notre région. Très engagée pendant les deux guerres mondiales, elle soutient la croix-rouge et met d'ailleurs en place des consultations pour nourrissons, pour lutter contre la mortalité infantile, avant de soutenir les femmes de l'asile d'aliénées.
Mettre en lumière une femme qui toute sa vie a été engagée dans le soin aux personnes, pour une intercommunale qui emploie une grande majorité de personnel féminin, c'était, pour chaque structure qui la compose, créer un sentiment d'appartenance fédérateur.