Haute voltige sur le chantier de la Gare de Mons

Le GRIMP, le groupement de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux de la zone de secours Hainaut Centre s'est déployé ce matin à la gare de Mons. L'idée de l'exercice, secourir un ouvrier bloqué en hauteur et l'aider à descendre. Une opportunité d'entraînement mais aussi une reconnaissance des lieux et des différentes façons d'y intervenir.

Secourir un ouvrier, blessé mais conscient, bloqué à 25 mètres de hauteur sur le toit de la gare de Mons, c'est le scénario de l'exercice présenté ce matin par l'équipe du GRIMP, le Groupement de Reconnaissance et d'Intervention en Milieux Périlleux de la Zone de Secours Hainaut Centre. Organisé en collaboration avec les services de sécurité de la SNCB, cet exercice permet une reconnaissance des lieux utiles à l'amélioration des interventions de terrain.

Le toit en verre supporte un poids de 150 kilos, il s'agit d'y progresser avec précaution, et équipé du matériel adapté. La gare de Mons, actuellement en chantier, est un édifice à appréhender sans précipitation. Habitués à intervenir dans des missions de sauvetage en milieu naturel ou industriel, les hommes du GRIMP doivent ici tenir compte des spécificités du lieu.

Les travaux de la gare progressent et ce sont les châssis qui sont actuellement en phase de finalisation. L'exercice d'aujourd'hui, en deux phases, permet un entraînement dans des conditions les plus proches de la réalité possible.

Pas de victime, pas de blessé, aujourd'hui, c'était un exercice. Toutes les données récoltées aujourd'hui permettront d'établir une procédure d'intervention pour être le plus efficace possible en cas d'incident.