Retour à présent sur la rentrée universitaire. Depuis lundi, des milliers d'étudiants ont en effet retrouvé le chemin des auditoires. Parmi les nouveautés, la suppression des examens d'entrée pour les études de médecine. Des examens remplacés cette année par un concours en médecine, avec comme conséquence, une augmentation du nombre d'étudiants. Reportage de Jérémie Ulens et Philippe Hardy
Au programme ce matin, un cours de physiologie générale. Cette année, ils sont 140 étudiants inscrits en 1ère année de médecine à Mons, contre 62 seulement l'an dernier. Ce qui a changé, c'est l'augmentation du nombre de place en Fédération Wallonie-Bruxelles, avec donc l'instauration d'un concours, plutôt qu'un examen d'entrée.
Une chose est sure, ce concours a visiblement fait peur aux étudiants. Moins nombreux à se présenter, malgré l'augmentation du nombre de place. Et Au final, la moitié des étudiants qui l'ont présenté ont été admis en 1ère année.
L'UMONS doit s'organiser face à l'augmentation des étudiants en médecine
A l'UMons, il a donc fallu s'organiser en interne face à l'augmentation importante du nombre d'inscrits. Même si plus d'étudiants en médecine signifie aussi moins d'étudiants en sciences bio-médicales. Un cursus souvent choisi par ceux qui avaient manqué l'examen d'entrée. Et après la nouveauté de cette année, un changement de taille est évidemment attendu pour la prochaine rentrée, avec l'instauration tant attendue du fameux Master en médecine.Pour l'heure, aucune conséquence, notamment quant aux craintes liées à une arrivée massive d'étudiants étrangers. Ils ne sont "que" 7% à l'UMONS cette année en médecine, contre 15% en moyenne dans les autres universités.
L'objectif poursuivi est évidemment de lutter contre la pénurie de médecin en Belgique et particulièrement en Wallonie. Reste à avoir dans quelques années, combien d'entre-eux, seront allés au bout de leur projet.