Initiée fin 2019, la Maison Intermède est aujourd'hui pleinement fonctionnelle. A deux pas de l'hôpital Ambroise Paré à Mons, c'est un lieu de ressourcement pour tous les patients qui souffrent d'un cancer.
A l'Intermède, ils trouvent écoute bien sûr mais aussi toute une série d'activités et d'ateliers gratuits pour retrouver confiance en soi. Présentation de cette initiative unique dans la région.
Pousser la porte de l'intermède, c'est entrer dans un cocon, destiné aux patients qui ont fréquenté ou fréquentent encore le service oncologie de l'hôpital Ambroise Paré. Ici pas de blouses blanches. L'objectif est tout autre...
« L'objectif de notre maison, c'est d'aider le patient dans leur bien-être physique et émotionnel pendant et après les traitements. On vient en complément de ce qui est réalisé à l'hôpital. On offre une palette d'activités axées sur la médecine intégrative », détaille Hélène Leto, coordinatrice de l'Intermède.
Et ce en collaboration avec les médecins et les patients qui ont co-construit le projet. Les activités proposées à l'Intermède sont multiples et gratuites, grâce à l'intervention de différents sponsors.
« Chaque mois, il ya différents ateliers. On s'inscrit soit à des ateliers de massage, de bien-être, culinaire.. Tout de sorte de bonnes choses qui nous permettent de nous sentir bien », souligne Nathalie Gosset, une bénéficiaire.
Se sentir bien grâce aussi à l'écoute reçue, de la part des intervenants qui dispensent les ateliers et des bénévoles qui aident à faire tourner la maison.
« J'ai travaillé 38 ans à l'hôpital au service administratif, toujours en contact avec les gens et moi j'aime ça » explique Bernadette Dewinte, une bénévole.
Une cinquantaine de bénéficiaires viennent régulièrement à l'Intermède. Nicole en est une. Elle a notamment participé à un atelier de photothérapie encadré par la photographe Virginie Delattre. Les clichés réalisés sont exposés en ce moment dans le hall de l'hôpital. Le poids des mots est ainsi remplacé par des photos...
« On voulait exprimer nos ressentis, nos émotions pendant et après le traitement. C'est une manière d'exorciser un peu tout ça car s' exprimer par des mots et partager avec des gens autour de nous c'est un peu réducteur et compliqué », précise Patricia Nisol, participante à l'atelier de photothérapie.
D'autres ateliers de photothérapie sont d'ores et déjà prévus. Une manière parmi d'autres pour se sentir bien physiquement et psychologiquement et traverser l'épreuve du cancer.