Créer un nouveau quartier comportant notamment 500 logements à proximité de la plaine de Nimy : c'est une des volontés de l'UMons pour ces prochaines années. L'avant-projet, introduit par la SCRL Arcea, a été examiné ce mercredi au conseil communal de Mons.
La Ville a désormais 2 mois pour décider de l'avenir de cet espace vierge très bien situé.
Le terrain fait un peu plus de 11 hectares et se situe juste à côté du campus existant. Une situation idéale pour l'UMons qui pourrait ainsi s'élargir et désengorger la plaine de Nimy.
"L'UMons a beaucoup progressé sur la Plaine de Nimy donc c'est l'occasion de s'ouvrir. Nous voulons donc utiliser ce terrain pour y faire des logements mais aussi des infrastructures sportives" Philippe Mettens - Administrateur de l'UMons
Un véritable lieu de vie
Un nouveau quartier conçu autour des étudiants mais qui veut surtout s'intégrer au mieux au sein de la ville. L'UMons veut créer un véritable lieu de vie harmonieux et plus vert aussi. Des parkings sont notamment prévus pour inciter la mobilité douce vers le centre-ville.
"L'objectif c'est de faire un beau quartier où il y aura de la mixité: des étudiants mais aussi des jeunes couples, des chercheurs et des doctorants. Nous voulons aussi faire des connexions, notamment avec le site du Grand large qui n'est pas loin" Philippe Mettens - Administrateur de l'UMons
Un enjeu pour l'UMons
Le projet représente un enjeu important pour l'UMons qui souhaite continuer son développement. Depuis quelques temps, l'université multiplie les projets immobiliers d'envergure pour tenter d'absorber son impressionnante croissance.
"Aujourd'hui, nous ne sommes pas en capacité d'offrir des réponses concrètes à nos étudiants. Nous enregistrons cette année une augmentation de 11% de primo-inscrits et nous accueillons au total 11 000 étudiants. Nous devons être en mesure de l'offrir des logements et des infrastructures adéquates" Philippe Mettens - Administrateur de l'UMons
L'UMons attend désormais une réponse du conseil communal qui dispose d'un délais de 60 jours pour se positionner sur le sujet.