D'ici 2026, l'un des hôpitaux de Mons accueillera un CPVS, Centre de prise en charge des violences sexuelles. Qu'est-ce qu'un CPVS et pourquoi en installer un à Mons ?
En Belgique, chaque jour, 11 personnes demandent l'aide d'un Centre de prise en charge des violences sexuelles, dit CPVS. Face à la demande du milieu médical et associatif montois, l'un de ces centres verra bientôt le jour à Mons.
Pour l'instant, 11 CPVS existent en Belgique. D'ici 2026, trois nouveaux centres verront le jour. A Mons, des points de prises en charge des violences sexuelles, mis en place de façon éphémère lors de grands évènements, ont déjà attesté du besoin d'un centre permanent pour les victimes. D'autant que, en tant que cité estudiantine, Mons est particulièrement sujette aux problèmes de violences sexuelles.
Le coût de ce centre sera assumé par l'INAMI, qui devra également désigner l'hôpital hôte d'ici janvier.
L'enjeu est aussi d'embaucher du personnel qualifié pour accueillir en toute bienveillance la parole des victimes.
Depuis l'ouverture des premiers centres de prise en charge de violence sexuelles en 2017, environ 12 000 personnes ont été prises en charge. Plus de la moitié d'entre elles ont ensuite porté plainte.