Jongler entre les fêtes et l'étude, c'est un gros challenge pour tous les étudiants. Pour les aider, un blocus encadré est mis sur pied à l'UMons. Un vrai plus pour ces jeunes en quête de soutien et de calme.
Ambiance studieuse dans ce local où le silence absolu est exigé… Jules vient ici chaque jour pour étudier. Il profite du blocus encadré
"Je dirais que ça m'aide parce que j'ai moins de sources de distraction que quand je suis à la maison. Et puis, c'est cool ça nous permet d'être entourés dans une ambiance un peu différente, d'être moins esseulés pour étudier et ça fait du bien au moral", chuchote Jules, étudiant.
Cet étudiant préfère une petite salle, mais d’autres se fondent dans la masse dans les grands auditoires. Plusieurs sont mis à disposition par l'UMons. Mais peu importe l’option choisie… l’objectif reste le même : la tranquillité et la concentration
"J'ai deux frères, donc à la maison c'est parfois bruyant et c'est difficile de se concentrer. Travailler ici, c'est un peu plus facile on va dire. Parfois je viens toute la journée, parfois je viens une demi-journée après je travaille à la maison ou je fais autre chose. Tout ça dépend de l'horaire que je me suis fixé", explique Gilles, étudiant.
"Je viens pour avoir un cadre d'étude. Je m'oblige à arriver sur le campus à 8h. Et dès que j'arrive j'étudie jusqu'à midi. Au moins, ça m'oblige à avoir un bon rythme de travail", commente Victoria, étudiante.
Être ici, c’est aussi se soutenir mutuellement durant cette période où il faut jongler entre l’étude et les fêtes
"Pour moi, c'est vraiment important surtout en période de fêtes, car c'est compliqué de rester concentrer aussi longtemps. Quand je vois, par exemple, ma petite soeur qui est encore en secondaire et qui passe ses journées avec ses amis, c'est pas évident. Franchement, il faut du support", sourit Victoria.
Cette initiative émane de l’ORE, l’organisation représentative des étudiants. Ces jeunes prennent sur leur temps d’étude pour encadrer leurs camarades. Luna fait partie des 45 jobistes embauchés pour cette session.
"Cela permet de gagner de l'argent tout en travaillant. Et ça permet d'avoir des jours où on a un peu moins de concentration et puis, des jours où l'on peut être totalement dans l'étude", explique Luna.
Chaque jobiste a ses tâches: ouvrir les auditoires, rendre les locaux accessibles, s’assurer qu’il y a toujours des fruits et à boire pour la salle de pauses. Pour l’ORE, des conditions idéales favorisent la réussite.
"C'est même déterminant pour certains d'entre nous. C'est déterminant dans la réussite de la session d'examen qui est très longue. Parce qu'après le blocus de deux semaines, il y a encore trois semaines d'examens pendant lesquelles la pression ne se relâche absolument pas. Pouvoir être accompagné par des personnes qui nous comprennent et pouvoir relâcher la pression de temps en temps c'est important", commente Gaelle.
Pas moins de 700 jeunes se sont inscrits au blocus encadré de Noël