Depuis le début de la semaine, il y a un conflit à la Mutualité neutre. Ce mouvement de grève en front commun trouve sa source dans la dénonciation de la convention collective de travail. Syndicats et direction étaient pourtant en négociations depuis avril dernier. Un autre problème est venu s'ajouter au climat social tendu : le licenciement d'un collaborateur à Charleroi. Explications.
Depuis le début de la semaine, le torchon brûle à la Mutualité neutre. Si à Mons, les deux employés ont repris le travail, ce n'est pas le cas ailleurs. En cause, la dénonciation par les syndicats de la politique salariale que veut mener la direction.
« Les nouveaux collaborateurs n'auront pas de barème lorsqu'ils vont entrer dans la Mutualité. Les anciens travailleurs qui changeraient de service ou de contrat se retrouveraient sans barème » explique Michel Duby, Permanent CNE pour le front commune avec le SETCa
Les syndicats dénoncent aussi le licenciement abusif d'un collaborateur sur le site de Charleroi.
Le conflit à la mutualité neutre en conciliation
A Mons, les employés ont suivi le mouvement ce mercredi.
« Mons a suivi en partie le mouvement mais à rouvert ce jeudi matin. Ce n'est pas une question de solidarité mais les deux employés sont en contrat à durée déterminée » souligne le permanent syndical
Les centres principaux de Charleroi, Namur et maintenant Liège ont bien fermés leur portes. Les syndicats attendent de renouer le dialogue avec la direction.
« Nous avons effectivement demandé un bureau de conciliation en front commun. Nous avons reçu des nouvelles du Président de la commission paritaire. Nous espérons rapidement une réunion pour trouver une solution »
En attendant les portes des bureaux resteront fermées au moins jusque ce vendredi et rien ne dit que le travail reprendra effectivement partout en début de semaine prochaine.