Chaque année, à Quévy-le-Petit, Béria réapparaît. Ce bandit serait né en 1769 et sévit dans le village depuis plusieurs siècles. Il vole, il en fait voir à tous ses habitants qui, chaque fin d'été, prennent le problème à bras-le-corps. Ils l'arrêtent, le jugent et le passent au bûcher. Cette année, Béria doit passer le flambeau et a organisé un concours pour lui succéder.
Bienvenue au Star Ac’Quévy, Béria Thiméléon Philibert, le bandit et héros local, est fatigué. Il organise un concours pour trouver son successeur.
4 épreuves où 5 candidats s’affrontent. Relooking ou fouilles la tête dans la farine, les participants ne reculent devant rien pour séduire le jury. C’est finalement le mystérieux JC qui remporte le totem et devient le nouveau Béria.
La fête à Béria, c’est une longue tradition suivie par tous les habitants de Quévy-le-Petit. Dès la mi-août, d'étranges créatures fleurissent un peu partout. Petits et grands donnent un visage au fameux brigand. Les personnages qui ont retenu notre attention sont ceux des résidents de la maison de repos du village.
Il n’y a pas que les résidents qui étaient motivés mais aussi les brocanteurs puisqu’il étaient une centaine à vendre des jouets et des vêtements.
La fête à Béria se clôture avec le jugement et la mise au bûcher du bandit à qui l'on reproche de nombreux méfaits mais qui, finalement, permet de réunir chaque année tout un village autour d’un folklore.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Une formation consentement pour les étudiants
Une initiative qui fait bouger les lignes dans le monde étudiant.
Face aux problématiques liées au consentement dans les cercles et soirées étudiantes, une formation vient d'être mise en place à Mons, à destination des étudiants et des membres des cercles et assemblées étudiantes.
L'objectif est de rendre ces moments festifs plus sécurisants et de libérer la parole autour de ce sujet crucial. Un enjeu de taille dans l'univers de la guindaille, où il est désormais essentiel d'apprendre à respecter les limites de chacun.
Image
Début de la 38ème édition du Festival de Folklore à Saint-Ghislain !
La 38ème édition du Festifolk a officiellement débuté ce mercredi matin avec une représentation particulière, celle spécialement organisée pour les enfants. Ils étaient plusieurs centaines à découvrir ces danses internationales venues de Nouvelle-Zélande, de Pologne ou encore de Serbie.
Image
Les nouveautés de la Pucelette 2024
Le Mardi de Pentecôte à Wasmes, c'est sacré! C'est en effet le jour où Notre-Dame de Wasmes et la Pucelette se rencontrent pour marquer les festivités. Cette année, la pluie n'a pas découragé les acteurs de ce folklore. Plusieurs nouveautés sont même venues agrémenter la procession, à commencer par l'arrivée d'un petit dragon!
Image
Pucelette de Wasmes 2024 - Un petit dragon accompagnera le plus grand durant le cortège
Qui dit lundi de Pentecôté dit la Procession de la Pucelette ! Et cette année, il y a une nouveauté dragonesque dans le cortège ! A l’occasion des 10 ans d’anniversaire du dragon dans la procession, un petit dragon avec ses petits cats fait son apparition. Une innovation de l’Association pour le Renouveau de la procession (ARP), mais qui est aussi un projet de famille.
Image
Saint-Ghislain : le traditionnel ballon s'est envolé
La tradition a bel et bien été respectée ce jeudi soir à Saint-Ghislain où le ballon a pu prendre son envol lors des festivités de l'Ascension. Un événement suivi chaque année par des milliers de personnes et qui s'est déroulé, sous le soleil.
Image
Wasmes : Noélyne Dieu incarnera la Pucelette lors de la procession
Chaque année, une petite fille de Wasmes est choisie pour incarner le personnage de la Pucelette lors de la Procession. Cette année, c'est Noélyne Dieu qui a été choisie. Nous sommes donc partis à la rencontre de Noélyne, heureuse d’avoir été choisie.
Image
Rallumer l'éclairage la nuit ? Les Bourgmestres borains sont divisés !
C'est une question que de nombreux bourgmestres se posent actuellement : Faut-il rallumer l'éclairage public la nuit ? Suite à la hausse des prix de l'énergie, la plupart des communes de notre région avaient en effet décidé de le couper avec à la clé certaines économies. Mais pour l'heure dans le Borinage, les avis sont plutôt partagés.
