Cela faisait partie des décisions attendues: les métiers de contact voulaient être fixés aujourd'hui sur leur réouverture. Ils pourront finalement réouvrir le 26 avril comme espéré. Cela concerne les salons de coiffure, à l'arrêt depuis 1 mois.
Mais aussi les autres métiers de contact, fermés depuis plus d'un mois et demi.
Cette reprise était l’un des points principaux sur la table du comité de concertation ce mercredi. Le secteur, qui a souvent eu l’impression d’être tenu comme bouc émissaire exigeait de reprendre dans moins de 15 jours. La décision est donc vécue comme un soulagement mais les professionnels ne crient pas victoire trop vite...
"On s'y attendait et on est soulagés. Mais maintenant la question c'est de savoir pour combien de temps nous allons être ouverts" Laura Wallet - Coiffeuse
Quid de la suite?
Le secteur reste donc sur ses gardes et espère que cette réouverture durera plus longtemps que la précédente. Car c'est un fait: ces ouvertures et fermetures répétitives commencent à peser à la fois sur le moral et sur les finances évidemment. Mais aussi sur l’organisation.
"A chaque fois, il faut tout décaler. Lors de la précédente réouverture, nous étions complets pour plus de 2 mois. Nous avons donc dû décaler ces 2 mois de rendez-vous. Maintenant, nous ne voulons pas encore tout refaire d'ici quelques semaines" Laura Wallet - Coiffeuse
Une fermeture utile? Le secteur en doute
Tout recommencer, encore une fois: la démarche est malheureusement devenue une habitude. Quelque peu fatalistes, les métiers de contact ne comprennent toujours pas l'utilité de ce mois de fermeture. Ils ont, une nouvelle fois, l'impression d'avoir été fermés sans raison.
"Ce n'est pas la première fois qu'on a l'impression que ça n'aura servi à rien. Que ce soit nous, d'autres métiers voire l'ensemble de la population, on a l'impression qu'on joue avec nous. On fait le yoyo: un jour on nous prend, un jour on nous jette et on recommence encore et encore" Laura Wallet - Coiffeuse
L’heure est donc à la prudence. Les coiffeurs et les autres professionnels du secteur sont évidemment soulagés. Mais désormais ils n’attendent qu’une chose: pouvoir enfin travailler sereinement, sans peur de devoir tout arrêter du jour au lendemain.