Ce mardi soir, le Royal Mons Auto Moto Club et la Ville de Mons conviaient les riverains de Mons, Frameries et Quévy à une réunion d'information préalable. En cause, le RMAMC compte introduire une nouvelle demande de permis d'environnement pour exploiter le site du terril de Ciply, mais cette fois, ce permis serait de classe 1 ! En effet, le club a modifié certains points de sa demande.
Obtenir ce permis pour pouvoir reprendre les entrainements sur des motos avec des moteurs thermiques, c'est l'objectif du Royal Mons Auto Moto Club ! Mais alors que plusieurs riverains craignent un manque d'encadrement, l'obtention de ce permis permettrait justement au club de réguler les activités sur le terril de Ciply...
Le club fait des concessions, sans cette construction, le permis passe alors en catégorie classe 1. L'autre crainte des riverains reste la même : le bruit causé par ces engins ! Mais là aussi, le club se veut serein puisque les résultats de la dernière étude d'incidence prouvent déjà que les nuisances sonores ne dépassent pas le seuil légal de 55 décibels.
Néanmoins, ces résultats datent de plusieurs années, certains riverains restent sceptiques, l'étude d'incidence qui débutait hier sera donc encore plus poussée.
La dernière demande de permis avait été rejetée par le conseil d'État pour deux raisons : d'une part, la présence d'une construction qui ne fait plus partie du projet actuel. D'autre part, le conseil d'État pointait du doigt la non-association au projet de la ville de Mons, pourtant propriétaire du terrain. Mais là aussi, face aux nombreux avantages de cet encadrement, les choses ont changé...
Si le Royal Mons Auto Moto Club obtient son permis, il pourra donc à nouveau rouler (avec des moteurs thermiques) sur le terril après 2 ans d'attente et donc enfin profiter des nombreux aménagements effectués sur un site qu'il entretient déjà depuis plus de 60 ans.