Ce dimanche, la 63e édition du Trial du Mont Panisel était organisée sur le site du terril de Ciply. Un événement qui s'est déroulé sur fond de polémique. Puisque le Conseil d'État vient de casser le permis unique qui permet aux trialistes de s'entraîner sur le site chaque samedi pendant l'année. Le Royal Mons Auto Moto Club qui organise le trial ne compte pas en rester là. Ce conflit qui oppose certains riverains au club dure depuis deux décennies...
S'ils sont nombreux à en profiter ce dimanche, c'est un tout autre son de cloche pour Yveline qui a son jardin juste à la limite du trial.
Le reste de l'année, en plus, elle fait face aux entraînements du samedi. Bruit assourdissant, murs qui vibrent... Elle voudrait que ça s'arrête. C'est pourquoi elle a saisi le Conseil d'Etat.
Yveline nous dit ne pas être la seule à se battre contre ces nuisances sonores. Sur place, les avis sont assez partagés...
Le conflit qui plane au-dessus du terril de Ciply n'est pas neuf. Cela fait 20 ans qu'il fait couler de l'encre. Il y a quelques jours, le Conseil d'Etat, saisi une nouvelle fois par des riverains, s'est positionné: il casse le permis unique accordé pour construire un club house et qui autorise les trialistes à s'entraîner sur le terril. Parmi les reproches: le bruit et une possible présence de poussière chargée d'hydrocarbures nocifs pour la santé.
Un an sans entraînement sur le site.. Une énorme déception pour les fans de trial.
Le conflit est loin d'être terminé, puisque le Royal Mons Auto Moto Club va introduire une nouvelle demande de permis d'environnement.