Ce mois de juin, la Croix-Rouge met en valeur ses vestiboutiques qui ouvrent exceptionnellement aussi le samedi. L'occasion d'aller faire un tour dans le magasin solidaire et de donner une deuxième vie aux vêtements. Comme Alice on The Roof! La chanteuse s'est rendue ce mardi matin à la Vestiboutique de Dour, elle y a trouvé des perles rares...
D’emblée, ce qui attire l’oeil d’Alice on The Roof dans cette vestiboutique, c’est son rayon vintage. La chanteuse y trouve immédiatement des pièces originales qu’elle compte bien porter sur scène… Des vêtements uniques, à petits prix, voilà ce qui titille la créativité de l’artiste qui tente aussi de consommer de façon responsable et raisonnée.
" A 26 ans, je fais partie de la génération où l'on se demande ce que l'on peut faire à notre échelle pour ne pas trop endommager la planète (...) Ce qui est génial dans les friperies, c'est que ça permet d'être créatif dans son style et c'est éthique puisqu'on donne une seconde vie au vêtement" nous confie la chanteuse.
Ethique mais aussi solidaire car les bénéfices réalisés grâce à la vente des vêtements dans cette boutique de seconde main alimentent directement l’épicerie solidaire, située dans la pièce à côté. Les personnes dans la précarité peuvent y trouver des produits alimentaires et d'entretien à moitié prix.
En Fédération Wallonie-Bruxelles, les vestiboutiques de la Croix-Rouge génèrent chaque année un million d’euros de bénéfices. Un chiffre revu à la baisse cette année à cause du COVID, même si la crise a aussi mis en lumière de nouvelles manières de consommer.
"Avec la crise, il y a une légère prise de conscience de la population, les gens ont envie de consommer de façon locale et plus responsable. Acheter dans nos vestiboutiques permet d'agir dans ce sens et d'aider les gens qui en ont le plus besoin" explique Ophélie Vansteenhuyse, référente des magasins solidaires de seconde main à la Croix-Rouge
Actuellement, la Croix-Rouge compte une centaine de magasins de seconde main qui sont entièrement gérés par des bénévoles qui vendent, réceptionnent et trient les dons de vêtements (qui doivent être propres et en bon état). Selon les statistiques, 20% des dons seront exposés dans la boutique, 20% seront jetés, tandis que les 60% restants seront donnés ou vendus à d’autres associations solidaires.