Créer un centre de jeunes, c’est l’un des projets en cours de réflexion à la Ville de Mons, d’après nos confrères de la Dernière Heure. Un article qui fait grincer des dents les Maisons de jeunes, comme celle de Jemappes.
En plein déménagement à la cité du Coq, elle rappelle le travail qu’elle effectue jour après jour avec les jeunes depuis 35 ans.
“C’est comme si on n’existait pas”, voilà ce que dénonce le gestionnaire de l’asbl Chantecler, dérangé par l’article qui relate le projet de création d’un centre de jeunes à Mons, à l’image de celui de Malines, une structure qui repose sur un budget de 2 millions d’euros.
"Nous sommes un peu stupéfaits que la Ville de Mons fasse un peu comme si elle ignorait qu'il y avait 5 centres de jeunes sur son territoire. Ce qui est décrit dans cet article de presse, ce sont les missions que nous remplissons jour après jour depuis plus de trente ans. Ce serait donc peut-être normal de nous rencontrer..." nous confie Jean-Louis Charlier, gestionnaire de l'asbl Chantecler.
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Créée en 1980 à la Cité du Coq de Jemappes par des bénévoles, l’asbl Chantecler regroupe aujourd’hui l’école des devoirs et la Maison des Jeunes. Ouverte 300 jours par an, elle accueille du lundi au samedi une trentaine de jeunes, proposant des ateliers créatifs, ludiques et sportifs, même pendant les vacances, lors de séjours à l’étranger notamment.
" Cela fait deux ans que l'on n'a pas pu partir à cause du Covid mais normalement, on organise chauque année un camp d'alpinisme haute montagne dans les Alpes françaises et ce, depuis vingt ans" précise Annabelle Dejardin, coordinatrice de la Maison des jeunes de Jemappes.
Des activités payées notamment grâce à la recherche de financements extérieurs. Installée depuis 35 ans à la Cité du Coq, l’asbl est aujourd’hui l’une des dernière occupante des tours qui vont bientôt être rasées.
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En plein dans les cartons, la Maison des jeunes prépare son déménagement à l’avenue du Champ de Bataille où elle devrait ouvrir ses portes début octobre.
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