Le Dour Festival bat son plein depuis ce mercredi 12 juillet. Parmi les spectateurs, une jeune pensionnée. Depuis 32 ans, Marie-Christine fait son Dour Festival. Nous l'avons suivie de scènes en scènes...
« C'est le début des vacances. J'ai besoin de me lâcher. Le festival arrive au bon moment. Je vis un moment de musique » sourit la pensionnée.
Et quand Marie-Christine fait son Dour Festival, elle établit un programme sur mesure. Aujourd'hui, elle a choisi de commencer par la scène plutôt reggae. Avec son plan maison, elle s'y retrouve sans problème sur la plaine.
« Normalement, on doit trouver le Dub corner. C’est par là »
Marie-Christine fait son Dour Festival avec son programme
En chemin, il y a la rencontre avec les festivaliers. Ça fait évidemment partie du plaisir.
« Je n'ai jamais de problème avec eux. Ils sont très souriants, à la limite protecteur. Ils me prennent un peu pour leur maman. Je n'ai pas de problème » souligne Marie-Christine
Venir au festival, c'est rencontrer d'autres générations, d'autres cultures et faire des découvertes bien sûr.
« L'année dernière je suis allée au hasard au Labo. J'ai écouté un petit groupe anglais avec des cordes. J'aime bien les cordes et il y avait des sons vraiment particuliers. Ça m'a vraiment détendue » se souvient Marie-Christine.
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Si elle aime les expériences, Marie-Christine reconnaît ses limites. Elle aurait bien aimé testé la scène rock qui est de retour cette année mais.....
« J'ai regardé la programmation du Garage. C’est quand m^me du rock avec des pogos et je ne suis plus en âge de faire des pogos !»
Pas de pogo mais pourquoi pas de l'électro ou de la techno... Le festival , c'est écouter, faire son shopping de scène en scène.
« ici, c'est trop hard ! Par contre, hier soir c'était super, fantastique ! Avec une ambiance. On était transcendé. C'était génial »
Un quart d'heure d'un côté puis une heure de l'autre, rencontrer des amis, de la famille, c'est aussi ça le festival de Dour made in Marie-Christine. De quoi s'évader tout en restant à deux pas de chez soi.
« Le festival, c'est changer de monde, voir autre chose. Ça fait un bien fou. Moi j'adore. Ça change la vie, la routine on en a marre » conclut Marie-Christine.