L'arrêt est tombé ce matin! L'ancien chef de corps de la Police de Mons-Quévy, J-H Nicolay, poursuivi pour conduite en état d'ivresse a été acquitté définitivement en appel, tout comme les deux policiers borains également impliqués.
La tension était palpable dans la quatrième chambre de la cour d'appel de Mons ce matin. En cinq minutes, la tension retombe. La présidente énonce l'arrêt : Jean-Hubert Nicolay, ainsi que les deux policiers borains, non présents à l'audience, sont acquittés des faits qui leur étaient reprochés. Une décision qui soulage et ravit les avocats des parties.
« Un mot : le soulagement ! La Présidente a juste lu le dispositif de l'arrêt, je n'en n'ai pas encore connaissance, mais ce dispositif se suffisait à lui-même puisque la décision d'acquittement de première instance est confirmée » se réjouit Marc Uyttendaele, avocat de JH Nicolay.
« Elle me ravit. La Cour a suivi notre argumentation et a acquitté Messieurs Lambert et Richard de l'ensemble des préventions. Le tribunal avait retenu une seule prévention de faux qui était contestée et la Cour nous a complètement suivi » souligne Elena D'Agristina, avocate des deux policiers de la zone boraine.
Les deux policiers borains étaient accusés d'avoir menti sur l'éthylotest pratiqué sur le chef de corps de la police Mons-Quévy, lors de son accident de voiture survenu en mars 2022. Jean-Hubert Nicolay était soupçonné d'avoir conduit en état d'ivresse. Dès le procès en première instance, l'heure de la prise de sang pratiquée sur le chef de corps avait conduit le tribunal à acquitter Jean-Hubert Nicolay. Mais le Parquet est allé en appel.
« Je crois que le Parquet a très mal travaillé ! Il suffisait de lire la décision de Première instance, de connaître le dossier pour se rendre compte que dès le premier jour on a fait un très très mauvais procès à Mr Nicolay et qu'il était évident que cette prise de sang retenue à son encontre n'était pas la sienne. Aujourd'hui c’est une évidence et ça ressort de deux décisions de justice » sourit Me Uyttendaele
Des décisions de justice qui blanchissent donc l'ensemble des prévenus. Jean-Hubert Nicolay avait été suspendu de ses fonctions suite au procès. Son mandat est venu à échéance et il ne s'est pas présenté pour se succéder à lui-même.