En début de semaine, l'opposition “Mons en Mieux“ dénonçait la situation financière préoccupante de l'Agence locale pour l'emploi. En effet, sur le site d'Havré, 80 emplois sont actuellement dans l'attente. Jeudi soir, d'ailleurs, le Conseil d'Administration de l'intercommunale “Gabrielle Passelecq“ se réunissait quant à l'éventuelle reprise des activités de l'ALE et une décision a bel et bien été prise.
Le conseil d'administration de l'intercommunale Gabrielle Passelecq est unanime : il étudiera bel et bien la demande de transfert des activités de l'ALE. Néanmoins, avant de se prononcer définitivement quant à cette reprise, de nombreux points doivent être étudiés.
“On a besoin d'être assuré qu'on aura la capacité de redresser cette activité, de retrouver un équilibre financier et pour cela, on doit étudier le dossier sérieusement d'un point de vue juridique et d'un point de vue économique. Donc, on doit bien comprendre comment fonctionne cette structure, quel est son potentiel d'amélioration et de viabilité sur le moyen et le long terme.“ Précise Stéphane Olivier, directeur général de l'intercommunale Gabrielle Passelecq.
Et si le site d'Havré de l'Agence locale pour l'emploi se trouve dans cette situation, le président actuel l'affirme, c'est avant tout suite aux dégâts de la présidence assurée par Georges-Louis Bouchez. Une présidence qui aurait laissé l'agence avec un déficit de 600 000 €.
“Il y a toute une série de décisions qui ont été prises pour maintenir le personnel. Il y avait 10 personnes qui travaillaient pour pour l'ALE à l'époque. Aujourd'hui, on est à trois personnes. À l'époque, le choix qui avait été pris, ce n'était pas de se séparer du personnel et de mettre des gens au chômage, mais bien de créer un deuxième site qui est le site d'Havré dont nous avons la volonté aujourd'hui de pouvoir trouver des solutions positives pour les travailleurs. C'est ça notre principale préoccupation.“ explique Stéphane Bernard (PS), président de l'Agence Locale pour l'Emploi de Mons.
La volonté de l'ALE et de l'intercommunale Gabrielle Passelecq est donc de maintenir les 80 emplois actuels. Mais là aussi, avant d'assurer la pérennité de ces emplois, l'intercommunale doit étudier plusieurs aspects, notamment quant au financement de ces différents postes.
“On ne sait pas encore, parmi ces 80 personnes, qui fait quoi ? On ne sait pas encore, entre ces deux activités, laquelle est équilibrée, laquelle ne l'est pas. S'il y a une différence entre les deux et donc s'il faudrait peut-être rééquilibrer les activités, on ne sait pas non plus comment sont payées ces personnes. C'est ce genre d'élément qui doit être approfondi pour bien comprendre si c'est viable de reprendre cette activité.“ Précise Stéphane Olivier, directeur général de l'intercommunale Gabrielle Passelecq.
Il est donc trop tôt pour que l'intercommunale ne se prononce quant au transfert des activités de l'ALE. Mais du côté de la présidence de l'agence, on annonce déjà des sanctions quant au dévoilement de la situation actuelle de l'ALE.