Le Grand Prix Samyn aura bien lieu ce mardi 2 Mars. Départ à Quaregnon et arrivée à Dour, comme les années précédentes. Mais si la course a été maintenue malgré la pandémie de Covid-19, l'organisation a du s'adapter au contexte sanitaire.
Conséquences, les sites de départ et d'arrivée se préparent au huis clos total. Nous avons rencontré Pol Bouviez, le "Monsieur Covid" du GP Samyn...
"Ici à Quaregnon, 3 réunions vont avoir lieu à la maison communale", explique Pol Bouviez. "Celle des directeurs sportifs de la course hommes, celle des commissaire de sécurité et celle des directeurs sportifs des dames. Il va falloir les espacer et faire en sorte que personne ne se croise..."
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Pol Bouviez a du tout prévoir. Il a rédigé plusieurs protocoles officiels et indispensables pour l'organisation de la course envers l'UCI. Habituellement, la maison communale de Quaregnon est le QG le jour du départ de la course. Cette année, impossible. Trop de gens se retrouveraient en même temps au même endroit. Du coup, l'Espace Léon Delvallée devient le lieu départ pour tous les suiveurs accrédités : la Permanence !
"Il fallait dissocier les choses et les moments", relate Pol Bouviez. "Cet salle est suffisamment grande. Cette permanence à l'espace Léon Delvallée sera le point obligatoire de passage pour toute personne qui a besoin d'une accréditation. Chaque personne sera contrôlée : prise de température, établissements de tests cliniques de base. Et tout cela prend du temps..."
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Une fois cette étape franchie, la Grand Place de Quaregnon reste le lieu de départ de la course. Mais le public ne pourra pas s'y rendre. Le huis clos complet a été décrété. Et organiser un huis clos sur une place publique, ce n'était pas une mince affaire...
"Il va falloir clôturer l'espace pour éviter que le public soit présent près des coureurs", regrette Pol Bouviez... "C'est vraiment dommage. Parce que cela signifie pas d'autographes, pas de dédicaces, pas de rencontres avec le public amateur de vélo. Les organisateurs veilleront à ce que les coureurs de chaque équipe reste dans leur bulle. Imaginez un coureur positif, il doit rester 14 jours isolé sans s'entraîner. Cela peut ruiner toute une saison..."
Paradoxe d'un sport public et gratuit que de devoir se dérouler à huis clos. Mais il en allait de la survie de l'événement...
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