En ce 14 novembre, c'est la traditionnelle Journée mondiale du diabète, une maladie à ne pas négliger! Cette maladie chronique qui perturbe la régulation du sucre dans le sang touche près de 10% de Belges. Les hôpitaux se mobilisent donc contre ce véritable fléau de santé publique. C'était le cas ce matin sur le site Kennedy du CHU Helora à Mons.
Une petite piqûre indolore, rien de tel pour avoir un premier aperçu de son taux de sucre dans le sang.
« On vérifie si le taux de sucre 2 heures après le repas est correct ou pas. Ça nous permet de voir si au niveau des petits-déjeuners au niveau des sucres consommés en sachant que ça a un impact sur tout le reste de la journée » explique Nadège Detournay, Diététicienne au CHU Helora – Site Kennedy
Et pour certains patients, cette simple piqûre est une première et fait office de verdict...
« C'est la première fois que je me fais dépisté. J'ai déjà entendu parler du diabète mais ça ne m'a jamais tracassé. Ça m'étonne que je sois limite » souligne cette patiente.
« Dans ma famille, il y a quelques cas et comme j'étais de passage je me suis fait testé et j'ai bien fait car je suis au-dessus de la moyenne. Elle me dit qu'il faut que je me fasse contrôler, donc j'ai bien fait. Ça ne m'inquiète pas mais comme ça je sais » indique cet autre patient.
Le diabète, une maladie qui cause des dégâts irréversibles
Savoir c'est la première étape, indispensable pour prendre conscience de l'enjeu de cette maladie qui peut passer longtemps inaperçue. Or le diabète n'est pas à prendre à la légère. Quand il est installé, il faut vivre avec.
« Le diabète est une maladie chronique. Ça touche tous les organes, de la tête aux pieds et les dégâts sont irréversibles. Malheureusement, les patients qui ne sont pas diagnostiqués tôt, quand ils viennent à la consultation, on détecte déjà un problème rénal, un problème aux yeux ou cardiaque » précise Elena Bivoleanu , endocrinologue au
Malgré toutes ces conséquences, le diabète reste encore sous diagnostiqué. Pourtant ,sa fréquence est en augmentation constante, surtout pour le diabète dit de type 2, celui qui est lié à notre mode de vie.
« Le diabète de type 2 est dû au surpoids, à l'obésité et au manque d'exercice physique. Il faut manger équilibré et bouger. On l'entend dire à la télé mais c'est vraiment ce qu'il faut faire. C'est très important » poursuit l'endocrinologue CHU Helora – Site Kennedy
C'est donc pour fournir des conseils variés aux patients que ces stands ont été installés dans plusieurs hôpitaux de la région pour la journée mondiale de sensibilisation. Même si l'attention à porter au diabète doit se poursuivre tout au long de l'année