Le Dour Festival, c'est de la musique mais c'est aussi toute une organisation pour accueillir artistes et festivaliers. Plus de 4000 bénévoles s'activent ainsi sur le site. Certains sont là pour aider à financer leurs clubs sportifs.
Le Dour festival ne serait rien sans ses bénévoles. Il est donc normal de les chouchouter. Pour commencer, un camping particulier leur est réservé.
« Ici, vous êtes au camping crew, un camping destiné aux pesronnes qui travaillent pour le festival, à tous nos bénévoles, au personnel des société qui veulent rester ici. Il y a des installations prévues pour un maximum de confort » explique Thierry Laester, responsable des relations avec les associations.
Un confort qui leur permet de recharger leur téléphone, de manger au calme aussi, avant de reprendre chacun leur tâche.
« Je travaille dans une équipe de septante et on travaille à la sécurité aux entrées des festivaliers. Ici c'est le réfectoire. On peut y réchauffer nos plats, on a des micro-ondes, des planchas et on peut acheter des petits-déjeuners » explique Ameline Stancanelli.
« Je suis dans une équipe chargée de nettoyer à partir de 7h du matin. Ici c'est l'endroit où l'on charge nos téléphones. On est dans le camping avec uniquement les bénévoles. Moi j'aime bien parce qu'on est au calme, ça nous permet de passer des bonnes nuits, c’est important quand le festival finit à 4h du matin » sourit Bastien Jamart
Cette zone dédiée aux bénévoles est elle-même tenue par d'autres bénévoles. Cette année, c'est un club de basket qui est en charge de la gestion de cette « cooking island » ouverte de 6h à 21H. En tout, 55 représentants de ce club sont répartis sur 3 stands différents. Tout bénéfice.
« C'est intéressant pour une asbl de travailler pour le Dour Festival car ça rapporte une certaine somme pour l'achat de matériel. Nous, le Boussu Saint-Ghislain United, on va financer des ballons de baskets, des jeux de maillots pour les différentes équipes » explique Cécile Renard, responsable de la cooking island.
Autre ambiance, nous voici maintenant à Dour les Bains, sorte de club Med pour les campeurs du festival. Ici aussi, il y a des bénévoles pour gérer le bar. Ils sont 23 à se relayer par tranche de 4 heures, pour une autre cause, le football féminin de l'Aedec Hyon.
« Ca tourne très bien, il y a une super ambiance. Au matin les campeurs se réveillent doucement. Après, il ya de l'ambiance, on se déguise, il y a des animations. C'est très chouette c'est la deuxième année que l'on fait ça. Avec l'argent, on va faire un team building, un laser game pour souder l'équipe pendant la saison » précise Aurélie Desbiens, bénévole à Dour les Bains.
Depuis 30 ans, Thierry est lui-même bénévole pour le Dour Festival. Chaque année, il essaie de recruter de nouveaux clubs et associations pour soutenir de nouvelles causes.
« Les relations avec les clubs, c'est sympa . On voit que le nerf de la guerre c’est d’avoir du sponsoring pour le club pour financer certains projets. Moi, ça me plaît de leur proposer des choses et travailler avec des responsables qui s'investissent pour leur club. Je trouve ça super » conclut Thierry Laester