C’est à l’entrée des différents sites hospitaliers montois d’Helora que les différents syndicats sont en train de faire barrage. Une action qui a pour but de mettre en lumière un revendication à la suite de la fusion du CHU Ambroise-Paré et de l’hôpital Saint-Joseph Groupe Jolimont en juillet 2023.
Une garantie de l’emploi qui ne peut plus être appliquée par la direction d’Helora à cause d’un manque de moyen public. Pourtant, selon les syndicats, un protocole avait été signé lors de la fusion par les différents acteurs pour assurer les différents métiers. Une position non partagée par la direction.
Ce « non-respect » de la garantie de l’emploi serait donc, selon les syndicats, un moyen de redresser la pente du déficit budgétaire pour le groupe Helora. Un stratagème pour parvenir à financer le futur hôpital de Jemappes qui devrait être opérationnel d’ici 2032 alors que les syndicalistes n’en veulent pas !
Une crainte entendue par la direction, mais qu’elle trouve infondée.
Pour rappel, l’hôpital de Jemappes souhaite rassembler tous les services des deux hôpitaux montois. En d’autres termes, une nouvelle organisation qui permettrait de régler les problèmes de pénurie dans certains services. Mais pour les autres, la direction se penche sur des cellules de reconversion pour minimiser les pertes d’emploi. Une position qui ne plaît pas aux différents syndicats.
Bien qu’un préavis de grève a été déposé sur l’absence de garantie de l’emploi pour les 2 prochaines années, le dialogue est toujours possible entre les différents groupes. Deux conseils d’entreprise ont déjà eu lieu et un troisième est déjà prévu ce mercredi, en plus d’un conseil d’administration qui aura lieu ce soir.