Une nouvelle enquête publique va démarrer jeudi, elle concerne l'entreprise de traitement de batteries au plomb, Envirolead. Il s'agit de recueillir les remarques des habitants de Mons, Saint-Ghislain, Quaregnon et Jurbise.
Avec la volonté de durcir les conditions du permis, la Ministre Tellier impose donc cette nouvelle procédure, perçue comme une avancée tant par les riverains mobilisés que par les autorités communales.
L'enquête publique débutera jeudi 11 avril et va durer deux semaines, mais déjà, de grandes affiches plastifiées jaunes ont été apposées dans les rues, pour attirer l'attention des citoyens.
En février dernier, la Ville de Mons avait demandé un retrait du permis délivré à l'entreprise Envirolead ou à tout le moins sa révision. Partiellement entendue par la Ministre Wallonne de l'environnement, la requête montoise portait sur les éventuels rejets de PFAS, présents dans certaines batteries.
Pour les riverains qui se sont mobilisés et qui ont fait entendre leurs voix à Mons et à Namur, cette nouvelle enquête est perçue comme une étape encourageante dans la bonne direction. La mobilisation sort renforcée par ce nouveau rebondissement.
Le mois dernier, le collège communal a validé une modification budgétaire qui financera une nouvelle étude d'incidence. En tout 140 milles euros investis par la seule ville de Mons, sans le concours des communes de St-Ghislain et Jurbise, qui ont décliné la participation financière de 25 milles euros chacune.
Les conclusions du fonctionnaire délégué, suite à cette nouvelle enquête publique, conjuguées aux conclusions de la deuxième étude d'incidence, permettront à la ministre de l'environnement wallonne ou à son remplaçant de prendre une décision éclairée.