Ce week-end, la Faculté Warocqué d'Economie et de Gestion célèbre ses 125 ans. Plusieurs évènements y sont organisés pour l'occasion. Dont une exposition qui met en évidence les faits marquants de cette longue histoire.
Fondée en 1899 par Henri Dutrieux, appuyé financièrement par Raoul Warocqué, la Faculté Warocqué célèbre ce week-end ses 125 ans. Notamment par le biais d'une exposition. "On parle de la création de la Faculté et ses différents changements de noms ou encore du décès de l'investisseur de cet institut, Raoul Warocqué, éclaire Elodie Deprince, chargée de cours en marketing et communication à Warocqué. On mentionne également Marinette Bruwier, celle qui en 1974 devient la première femme Doyen de la Faculté. Nous allons d'ailleurs lui dédier une salle ce week-end avec l'inauguration de la salle Marinette Bruwier".
Et pour garnir l'exposition qui se trouve dans le hall d'entrée, la Faculté a fouillé dans ses archives. "On retrouve par exemple des diplômes qui datent des années 30 et 40, détaille Noélie Maquestiau, responsable communication de la Faculté Warocqué. Ils appartiennent à des étudiants qui ne sont jamais venus les rechercher. On a donc l'honneur de pouvoir les conserver ici. On dispose également d'un mémoire, appartenant à son père, qu'un ancien étudiant nous a prêté et qui date de 1966". Parmi les trouvailles, on retrouve aussi par exemple les vieux registres d'inscription avant que tout soit informatisé ou un registre des absences des professeurs. "Il faut savoir que dans cette exposition, la plus-value c'est qu'elle soit créée en collaboration entre les archives de Warocqué et les anciens étudiants. On a reçu énormément de prêts ou de dons", reprend Elodie Deprince.
Une partie de l'exposition est d'ailleurs consacrée aux baptisés. Le folklore étudiant de la Faculté est retracé par de nombreuses photos ainsi que par la mise en évidence de ses objets fétiches. Constance Van Den Berge, présidente de l'Association Générale des Etudiants de Warocqué : "Pour montrer que Wawa c'est vraiment une famille, il suffit de regarder les pennes exposées dans la vitrine : la première date des années 50 et la quatrième des années 70. C'est le fils qui nous a amené tous ces objets-là, les objets de son père, pour montrer que Wawa c'est vraiment une tradition qui se perpétue. Dans notre vitrine, on rend compte de toutes les époques".
A Warocqué, que ce soit à l'époque ou toujours maintenant, des valeurs restent communes. Comme la dimension internationale, si chère à Raoul Warocqué. "On garde cette dimension avec par exemple les Erasmus, illustre Noélie Maquestiau. A l'époque, en 1904, on a accueilli des étudiants chinois venus apprendre le français chez nous. A l'heure actuelle, on envoie nos étudiants un peu partout à l'étranger pour offrir cette dimension internationale à leurs diplômes. Car on est quand même dans une école de business, de sciences économiques et de gestion".
Pour le grand public, il est toujours possible de visiter l'exposition ce samedi, de midi à 18h. Et durant ce même laps de temps, une journée familiale est prévue pour mettre en avant l'esprit culturel.