La réserve naturelle de la vallée de la Trouille sur les rails

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Quévy et l'association Ardenne & Gaume souhaitent transformer 7,5 hectares en réserve naturelle, le long de la Trouille à Givry. A terme un parcours didactique et un observatoire seront installés. Un conservateur a été désigné pour gérer les lieux. 

Un paysage à priori banal. Nous sommes à Givry aux abords du terrain de football. Au loin s’écoule la Trouille. C’est ce territoire de plus de 7 hectares qui a fait l’objet de négociations avec les fermiers qui l’occupent. Objectif en faire une réserve naturelle. 

« Il y a environ 1 an, quand j’étais échevin du cadre de vie, j’ai été contacté par le Cercle des naturalistes de Belgique qui avait cette volonté de mettre en place une réserve naturelle dans la région. Pendant plusieurs mois, on a travaillé sur le projet et il y a eu un appel à projet de la Région wallonne pour permettre notamment l’acquisition de maîtrise foncière pour différents terrains » explique David Volant, Bourgmestre de Quévy. 

Si ce territoire a attiré l’oeil des naturalistes, c’est pour plusieurs raisons. Il abrite notamment différents espèces d’oiseaux et d’habitats.

« On y trouve tout une série d’habitats de l’aulnaie alluviale, mégaphorbiaie, prairies humide et différentes espèces : la bondrée apivore, l’autour des palombes, le martin pêcheur, le faucon hobereau ou le loriot qu’on peut observer ici. Le statut de protection permettra de protéger les habitats et les espèces » souligne François Stocman, Chargé de mission pour les acquisitions en réserve naturelle 

 
La protection n’empêchera pas les fermiers de continuer à utiliser leurs prairies, des prairies qui sont déjà protégées puisqu’elles surplombent des zones de captage d’eau potable. A terme, les promeneurs pourront même découvrir l’endroit grâce à différents aménagements.

« On imagine dans quelques mois un circuit qui permettra d’observer des espèces. Il y a aura des panneaux didactiques et si tout va bien un petit promontoire qui permettra d’observer toute la vallée » poursuit François Stocman. 

La réserve naturelle de la vallée de la Trouille fera également l’objet de gestion, afin de favoriser l’apparition de nouvelles espèces. Le conservateur est déjà connu, c’est un habitant de Quévy.

« Mon rôle ce sera un accompagnement de la gestion pour le suivi, pour la réalisation des inventaires, pour s’assurer que la nature prend bien sa place et que les travaux sont bien réalisés en temps et en heure » indique Christophe Bauffe, futur gestionnaire. 

Les habitants bénévoles seront mis à contribution, ainsi que des élèves en formation.
La future réserve naturelle de la vallée de la Trouille fait partie du projet Aires protégées, soutenu par le plan de relance européen. Un autre circuit de promenade verra également le jour, toujours lié à la Trouille mais dans le quartier des Montliaux à Givry. C’est le parc naturel des Hauts Pays qui le mettra en place, en partenariat.


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