Ce mercredi, les résultats du biomonitoring lié aux broyeurs à métaux étaient présentés aux riverains d'Obourg. Aujourd'hui, le groupe Cometsambre qui exploite le site a réagi. Paradoxalement, l'industriel se dit rassuré par les résultats de l'enquête. Regardez pourquoi.
Parmi les polluants retrouvés dans le sang et les urines des adolescents testés, on a notamment relevé un taux élevé d'une sorte de PCB. Pour Cometsambre, il faut relativiser cette donnée.
"Il y a un PCB qu'on a retrouvé dans l'enquête qui n'est pas un PCB que l'on trace avec attention dans notre secteur. Celui -là en plus, est en dessous des limites, donc il faut vraiment relativiser" souligne Jérôme Hardy, porte-parole de Cometsambre.
Concernant les taux élevés de plomb et d'arsenic, le groupe industriel se dédouane complètement.
"Le plomb est observé par la médecine du travail et il n'y a jamais eu de plombémie notable au sein de l'entreprise, il ne pourrait en être autrement chez les riverains, de notre chef. Concernant l'arsenic, il n'ets pas lié au secteur des broyeurs. Il n'y a pas d'arsenic dans notre flux, pour l'instant" poursuit le porte-parole
Par rapport aux PFAS, Cometsambre avance ses propres arguments.
"Nous avons trouvé des PFAS dans la nappe dans laquelle on pompe. Donc nous sommes nous-mêmes contaminés! dans les jauges Owen qui entourent le site, pas de PFAS que l'on trouve chez les riverains" souligne Jérôme Hard
L'industriel se dit donc rassuré par rapport aux résultats du biomonitoring même s'il comprend les réactions des riverains. Quant à la demande de la ville de Mons de confiner tout ou partie des activités, la réponse est claire.
" On est dans un secteur très concurrentiel. Si une norme est imposée ici mais pas dans le Nord de la France ou en Flandre, cela crée un problème. Nous on ets partisans de normes au niveau européen ou au niveau frontalier" conclut le porte-parole
Le groupe Cometsambre continuera pour sa part à étudier différentes pistes pour réduire son impact environnemental.