Ce mercredi matin, les différentes professions du secteur de la petite enfance s'étaient donné rendez-vous, tous ensemble a Bruxelles pour faire part de leur ras-le-bol. 500 manifestants, tous issus, du secteur public étaient attendus sur place pour faire part de leurs revendications, autant du point de vue financier que du point de vue personnel. L'occasion pour Romain Renier et Vincent Duez de se pencher sur le secteur privé de la petite enfance, plus en retrait, mais tout aussi impacté par la situation actuelle.
Pas présentes sur le terrain, les maisons d'enfants du secteur privé sont tout de même solidaires avec les crèches du secteur public. Épuisées et délaissées par le gouvernement actuel, ces organismes font part de leurs revendications notamment quant à leur statut social actuel.
Les manques de subsides dans le secteur privé se faisaient déjà ressentir avant même l'enchaînement des crises sanitaires et énergétiques. Néanmoins, ce manque de subsides est d'autant plus problématique maintenant que l'on sait qu'une nouvelle réforme verra le jour en 2025 et forcera les maisons d'accueil du secteur privé à s'enregistrer en tant qu'asbl pour pouvoir continuer d'exister.
Et en plus de ces problèmes financiers, le secteur de la petite enfance fait face actuellement à de sérieux manques de personnel. Une situation qui peut s'expliquer en partie par des problèmes salariaux, mais surtout par un manque de reconnaissance vis à vis des nombreux services rendus par ce secteur.
Les maisons d'enfance du secteur privé n'étaient donc pas présentes ce mercredi matin à Bruxelles, mais espèrent néanmoins que leurs revendications seront entendues pour que le secteur public et le secteur privé soient enfin mis sur un pied d'égalité.