La mauvaise nouvelle est tombée hier pour l'UMons : le master de médecine a été refusé. La Ministre wallonne de l'Enseignement supérieur Valérie Glatigny a rendu un avis défavorable à un cursus complet sur le campus montois. Une décision qui surprend alors que l'ARES, l'Académie pour la Recherche et l'Enseignement Supérieur, avait rendu un avis favorable. Pourquoi cette décision et quelle sera la suite du dossier ? Explications ci-dessous
Depuis plus de 20 ans, l'Université de Mons se bat pour obtenir un cursus complet en médecine. Et alors que tout semblait bien parti pour un début du Master en septembre 2024 : le couperet est tombé. Une surprise pour l'université montoise.
L'Académie pour la Recherche et l'Enseignement Supérieur avait en effet rendu un avis favorable au projet montois. Avis habituellement suivi par le Gouvernement et le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais ici, la ministre Valérie Glatigny et son parti le MR mettent en avant certains problèmes et notamment le coût des études de médecine.
Une décision qui peine et interpelle le rectorat de l'université de Mons. Le campus montois remarque notamment depuis plusieurs années une fuite des médecins hennuyers vers d'autres régions. Selon l'UMons, le master aurait permis une redistribution géographique des spécialistes.
La camp libéral met plutôt en avant une faille au niveau de la qualité et du cadre de vie pour expliquer cette fuite des médecins. Une chose est sûr en tout cas, l'UMons va continuer de se battre pour obtenir un cursus complet en médecine dans le futur.