Mons compte un nouvel artisan. Celui-ci exerce un métier devenu très rare, Jean pierre Bal est en effet malletier, il répare, restaure ou crée des malles de voyage. Il a décidé de partager sa passion et surtout de l'enseigner, en créant son école dont une partie des cours se donneront à Mons.
C'est un vrai coup de cœur qu'a ressenti Jean-Pierre Bal pour Mons. Après avoir exercé d'autres professions, à Amsterdam, Londres puis Durbuy, c'est donc à la rue des Clercs, en plein centre historique, qu'il a installé son atelier et une (petite) partie de sa collection de malles. Il s'agit de malles de voyages anciennes qu'il entretient ou restaure. Chaque malle a son histoire comme celle de sa grand-mère, une "Louis Vuiton" qui est un peu à la base de sa passion. Une passion qu'il a transformée en métier.
Ce savoir-faire, il aimerait le transmettre (la dernière école de malletier a fermé en 1955) c'est pourquoi, il a créé l'école Gilbert et Paré. Peut-être la plus petite école supérieure d'Europe avec ses 8 élèves. Les cours se donnent en région parisienne et donc depuis un mois à Mons.
Le métier de malletier combine le travail du cuir, du bois, du métal et du tissu. Il s'agit de faire revivre des objets anciens, parfois très précieux, mais aussi d'en créer de nouveau.
Non content d'y exercer son activité, Jean-Pierre Bal souhaite s'investir dans Mons, y créer des collaborations avec d'autres acteurs de la préservation du patrimoine. Il devrait également transformer un étage, en mini-musée, pour y exposer ses trésors.