Aujourd'hui, c'est la journée mondiale du donneur de sang. A Mons, le centre de la Croix-Rouge offrait pour l'occasion un hot-dog. De quoi rappeler l'importance du don de sang bien sûr mais aussi de tous ses composants, notamment le plasma. Cet élément est en effet de plus en plus nécessaire.
Un vendredi comme un autre au centre de la Croix-Rouge à Mons. En cette journée mondiale, les rendez-vous sont complets et ce n'est pas la petite attention supplémentaire qui change la donne.
« Il y a certains centres, principalement dans le Hainaut qui ont décidé de donner des hot-dogs à l'occasion de la journée mondiale. C'est un élément différent qui remplace la collation habituelle » indique Thomas Paulus, porte-parole du service du sang à la Croix-Rouge de Belgique.
Pour Nathalie, cette petite attention est venue bien à point, mais ce n'est pas ce qui l'a motivée, loin de là.
« Je suis donneuse depuis une vingtaine d'années et on m' appelé la semaine dernière pour savoir si je pouvais donner des plaquettes parce qu'ils étaient en manque, c'est pour cela que je suis là aujourd'hui » souligne Nathalie Di Nunzio, donneuse.
Les dons de plaquettes sont particuliers, ils ne font pas partie des campagnes principales. Aujourd'hui, c'est sur les dons de plasma, un autre élément du sang, que la Croix-Rouge met particulièrement l'accent.
« Le plasma est utilisé majoritairement pour faire des traitements qui ne peuvent être faits qu'à base de plasma, pare exemple pour les personnes ayant un déficit immunitaire primaire. On diagnostique de plus en plus ce déficit et donc on a besoin de prélever de plus en plus de plasma pour pouvoir soigner ces patients »
Ce don de plasma est plus long qu'un don de sang, mais pour cette étudiante ce n'est pas un problème.
« Ça prend 40 minutes et là j'ai examen mercredi ! Forcément j'optimise le temps comme ça ça occupe aussi le temps car c'est assez long » sourit Zoé Van Eechaute, donneuse.
A côté de ces donneurs de plaquettes et de plasma, la Croix-Rouge recherche aussi des personnes avec des groupes sanguins particuliers.
« On a lancé une campagne vers les personnes qui viennent d'Afrique subsaharienne et les Afro-descendants parce qu'une maladie, la drépanocytose, touche particulièrement ces personnes. Elles ont besoin de transfusions extrêmement régulières or 60% de cette population a un groupe sanguin spécifique que l'on ne retrouve qu'à 2% dans la population caucasienne » explique Thomas Paulus.
Il est donc important que beaucoup de donneurs proposent leur sang pour avoir plus de chances de retrouver tous les types de sang existants. Le don de sang, c'est un don de vie à effectuer toute l'année.