Ce dimanche 3 octobre l’ASBL Droit et Devoir mettait à l’honneur la recyclerie Coeur du Hainaut avec des portes ouvertes. Une journée spéciale qui donnait l’occasion aux visiteurs de découvrir une économie sociale et circulaire.
Depuis plus de 25 ans, l’objectif premier de l’ASBL : créer des emplois tout en préservant les valeurs de la planète. Un système de recyclage à finalité sociale qui ne fait qu’accroitre son utilité.
"L'idée c'est de récupérer le matériel obsolète de certaines entreprises, le revaloriser, le reconditionner et enfin le démanteler d'une manière écologique pour éviter l'exportation. Et que cela reste une utilité locale. L'utilité de ce que l'on fait par rapport au reconditionnement existe depuis 25 ans mais cela l'a été encore plus pendant le Covid. On se réjouit d'apporter cette solution à notre région" explique le Directeur de l'ASBL Droit et Devoir.
Ces portes ouvertes permettent de découvrir les différents ateliers de la recyclerie. Call-center, impression 3D, activité de collecte, tri, reconditionnement, vente des matériel informatique, électroménagers et bois sont présenté par les travailleurs et stagiaires.
"On fait tout le traitement préalable au recyclage et la réutilisation. Ici c'est un centre de tri où il est expliqué les critères que l'on applique pour classer et déclasser le matériel. C'est essentiel maintenant car nous sommes dans une transition économique et on a besoin de réactions de sensibilisation à l'environnement pour pouvoir réveiller une conscience écologique" explique Eloisa Bisquertt, formatrice valoriste
Un circuit d’activités qui permet de suivre de A à Z la récupération des différents matériels. Les visiteurs sont conquis par la démarche sociale et environnementale.
"Ici j'ai vu qu'ils faisaient des formations pour le call-center et cela pourrait m'intéresser"
"Il y a beaucoup de choses à voir, à vendre ou à acheter"
"Grâce à la recyclerie, on pollue moins la planète"
expliquent les visiteurs.
Prochain objectif: créer un centre de recyclage pour l’ensemble de la Wallonie afin de récupérer plus de 7000 tonnes de matelas. L’ASBL espère avoir un accord rapidement. Un projet ambitieux avec à la clé la création d’une quinzaine d’emplois.