Mons - Ils se préparent à un concours de sommelier

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Le 24 mars prochain se tiendra à Anvers le concours national du meilleur sommelier junior. Plusieurs élèves de la promotion sociale secondaire de Mons-Borinage y participent. Nous sommes allés leur rencontre, en pleine préparation.

Un vocabulaire précis, des termes choisis, Lucas, élève en deuxième année de sommellerie se prépare pour le concours qui se tiendra en mars. Il y participera pour la deuxième fois, un bon moyen de s’ouvrir des portes.

« J’ai trouvé cela très intéressant, même s’il faut savoir gérer son stress. On a eu aussi des master class intéressantes et rencontrer les meilleurs sommeliers de Belgique, voir leur parcours et leur vécu» explique Lucas Fricowski, étudiant en 2ème année de sommellerie et candidat au concours du meilleur jeune sommelier.

Car il en faut de la pratique pour devenir sommelier. On ne tombe pas forcément dedans quand on est petit. C’est tout un monde qu’il faut découvrir.

« Je pense qu’on part sur un vin de Savoie, un cépage Altesse. Pour pouvoir déterminer cela, il faut de la pratique, de la bouteille ! Il faut goûter, déguster, ne jamais manquer une dégustation. C’est comme le vélo, au début ça ne va pas et puis ça roule tout seul ! » sourit Ugo Sita, étudiant en 2ème année de sommellerie et candidat au concours du meilleur jeune sommelier.

Et pour que ça roule, ces élèves peuvent compter sur leur professeur, sommelier lui-même. Il est là pour pousser les étudiants à la compétition et surtout transmettre un savoir varié. Le sommelier ne doit pas connaître que les vins.

« Quand on prépare un concours on ne va pas se contenter d’une seule thématique. Ici, pour le concours on prépare les vins français, les vins d’Europe et du monde, les spiritueux et les différents cépages à travers le monde » explique Rodolphe Quéwé, sommelier et professeur à la Promotion sociale de Mons-Borinage

En plus de la dégustation, les étudiants doivent aussi appréhender l’univers des différentes boissons, apprendre à les mettre en valeur et à connaître leurs origines.

« Il y a une partie historique, l’avenir du vin. On parle aussi de géologie, de terroir, de cépages. C’est un métier diversifié qui ouvre d’innombrables portes » souligne Lucas Fricowski.

Si la porte la plus naturelle semble être la restauration, la sommellerie permet de développer d’autres métiers. Charlotte a d’ailleurs une petite idée en tête.

« Je me suis dit pour quoi ne pas être influenceur du vin. Je n’ai jamais vu même si ça existe mais ça peut être bien de montrer ce qu’est le vin au lieu de toujours parler des produits de beauté, de la mode... » indique Charlotte Fosselard, étudiante ne 1ère année.

Avant de se lancer dans la vie professionnelle, les élèves poursuivront leur formation et participeront encore à différents concours et voyages à thème. Essentiel pour parfaire le parcours de chacun.
 


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