Françoise Colinia, élue Mons en Mieux et ancienne préfète de l'Athénée de Mons reprend du service! Elle a été choisie pour présider le Conseil d'administration de Wallonie-Bruxelles Enseignement. Cet organe chapeaute plus de 500 écoles.
La retraite, Françoise Colinia ne connaît pas ! Aujourd’hui, elle est à Bruxelles pour son nouveau mandat, celui de présidente d’un organe qui s’occupe de l’enseignement. Une évidence pour celle qui a été préfète de l’Athénée de Mons pendant plus de 20 ans.
« Je n’avais pas envie d’arrêter de travailler ! J’ai eu l’occasion d’être présidente du conseil d’administration de Wallonie-Bruxelles Enseignement. L’enseignement, c’est trois-quarts de ma vie professionnelle ! En plus je trouve qu’il y a quelques dérives, notamment au niveau de la langue et de toutes sortes de structures qui sont à la dérive. Je voudrais donner le goût de la langue, de la littérature, de l’éducation, de l’effort, le goût du travail ! » détaille Françoise Colinia.
C’est donc pour ça qu’elle a accepté la tâche de présidente du conseil d’administration de Wallonie-Bruxelles Enseignement. Cet organe remplit plusieurs missions.
« On approuve le contrat de gestion qui a été approuvé par le gouvernement, on va voter le budget et on va essayer de dégager des pistes politiques, en fonction de la majorité, pour faire un budget plus proche de nos objectifs. On parle aussi des grands problèmes d’enseignement et de certains problèmes disciplinaires » indique la présidente du CA de Wallonie-Bruxelles Enseignement.
Pour gérer ces différents problèmes, Françoise Colinia est entourée de 15 autres administrateurs et aussi de celui qui est à la tête de Wallonie-Bruxelles Enseignement. Julien Nicaise connaît bien l’ancienne préfète.
« Elle était déjà très attachée aux écoles en général. Ici on va pouvoir bénéficier de son expertise d’ancienne préfète mais aussi de son expertise comme ancienne échevine et parlementaire. C’est important » souligne Julien Nicaise
Important pour donner une impulsion dans l’enseignement, un secteur en pleine tourmente. Les défis ne manquent pas.
« Je dis souvent à professeurs motivants, élèves motivés. Or on constate qu’après 5 ans, 3 enseignants sur 5 quittent la profession. Il y a un malaise. J’aimerais comprendre et porter des solutions devant ce conseil d’administration. Enseigner c’est quand même extraordinaire, c’est transmettre un savoir, une expérience à nos adolescents qui seront la société de demain. C’est très important » insiste l’ancienne préfète.
Il y a donc du travail, beaucoup de travail et de nombreux enjeux sur la table.