Ce 28 septembre, les 3 syndicats du pays (CSC, FGTB et CGSLB) ont lancé une grande journée d'actions. Objectif ? Obtenir de meilleures allocations sociales. La CSC avait rassemblé ses affiliés aujourd'hui au square Roosevelt à Mons. pour cette journée d'action !
Les revendications sont les mêmes pour les 3 syndicats du pays. Et la CSC insiste sur la "liaison bien être". Et c'est cette fameuse enveloppe bien être que les syndicats veulent renégocier avec les patrons...
Mais la négociation en question n'a pas eu lieu ! "Nous aurions du être autour d'une table pour négocier l'enveloppe pour les plus pauvres de notre société", explique Jean-Marc Urbain, le secrétaire fédéral de la CSC Mons La Louvière. "Mais les employeurs les ont pris en otage pour hériter d'autres avantages".
Covid-19 oblige, les syndicats n'ont évidemment pas organisé de grands rassemblements de foule. Mais à Mons comme ailleurs, les affiliés se mobilisent pour revendiquer une meilleure allocation sociale ou une pension minimale à 1500 euros. Et la date du 28 septembre n'a pas été choisie pas hasard. "Non ce n'est pas un hasard", confirme Jean-Marc Urbain. "Si les partenaires sociaux ne se réunissent pas, ce qui est le cas aujourd'hui, c'est au gouvernement à faire des choix ! Et nous leur rappelons nos priorités : la sécurité sociale, la pension minimale à 1500 € net, etc. Ces éléments doivent se retrouver dans la déclaration de politique générale".
Les syndicats ont clairement l'impression que leurs revendications ne sont pas entendues. "On fait des petits pas", analyse Jean-Marc Urbain. "Mais ce n'est pas très perceptible pour Monsieur et Madame Tout le Monde. Mais il reste beaucoup de chemin à faire par rapport à la pauvreté, la précarité. On ne veut pas se décourager". Du coup, les syndicats seront évidemment très attentifs à la potentielle sortie prochaine d'un accord de gouvernement. "Non seulement nous serons attentifs, mais bien avant la sortie de cet accord, nous avons faut du lobbying auprès des négociateurs en leur rappelant ceci : il n'y a pas que les négociations entre partie, il y a aussi un monde qui vit et qui a besoin de mesures fortes !"