Les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes ont fait l’objet d’une interpellation citoyenne au conseil communal de Mons ce mardi. C’est au nom de tout le collectif "8 mars" que Cecile Rugira est venue adresser une demande au collège : Mettre en place un stand de prévention avec des spécialistes pendant la Ducasse de Mons.
Cette cellule de prévention demandée par le collectif 8 mars pourrait ne pas voir le jour pour la Ducasse de 2024 à cause du peu de temps qu’il reste pour la mettre en place. Le besoin est pourtant présent et il faut agir au plus vite.
Du côté de la ville, Marie meunier affirme que mettre en place cette cellule n’est pas impossible, mais qu’ils attendent une réponse de l’ASBL SACHA, spécialistes dans les cas d’agressions et de harcèlement suggérée par le collectif. Néanmoins, la ville souhaite quand même agir et ouvrira deux stands dits “Safeplace” où des victimes potentielles pourront se réfugier et être en contact avec des professionnels durant le Doudou. Ils se trouveront respectivement près de l'îlot de la Grand-place et près du stand de la Croix-Rouge.
Cette interpellation n’aura donc pas répondu aux attentes du collectif. Cependant, elle aura quand même permis d’ouvrir le champ des possibles pour les prochaines éditions du Doudou.