Ce jeudi 21 novembre, les journaux "l'Echo" et "Le Soir" révélaient que la banque Belfius n'accepterait finalement pas de financer directement une partie des besoins de la ville de Mons. Au delà des critères financiers, certaines sources évoquent l'arrivé du PTB dans la majorité montoise.
356 millions d'euros en 2024, voilà la somme totale qui devait permettre aux grandes villes du sud du pays de fonctionner via le plan de financement "Oxygène". Si Belfius accepte finalement de débloquer une trentaine de millions pour Ath, Namur, La Louvière et Verviers, cela coince toujours pour Liège, Charleroi et Mons qui ont, à elles seules, besoin de plus de 200 millions.
Pour Mons, l'explication serait, en partie, politique. Selon nos confrères, Belfius aurait justifié son refus auprès du gouvernement par l'arrivée du PTB au pouvoir dans la cité du Doudou. Au micro de la RTBF, le ministre-président Adrien Dolimont ne commente par cette information mais confirme qu'effectivement, il existe d'autres possibilités pour activer des leviers financiers. La région pourrait, par exemple, servir d'intermédiaire et prêter à son tour via le CRAC mais pas sans conditions.
Du côté de la ville, qui a réagi par communiqué, on se dit étonné et surtout surpris de découvrir ces informations via la presse alors que le dossier semblait évoluer sans réserve dans les circuits internes de la banque.
Voici ce communiqué dans son intégralité.
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Ville de Mons s’étonne du supposé refus de la banque Belfius concernant les montants sollicités dans le cadre du Plan Oxygène
La Ville de Mons a découvert par voie de presse que la banque Belfius, avec laquelle elle travaille habituellement, refuserait de financer l’aide que la Région wallonne octroie aux grandes villes que sont Liège, Charleroi et Mons.
La Ville de Mons s’étonne tout d’abord de découvrir cette info par la presse alors que son dossier semblait évoluer sans réserve dans les circuits internes de la banque. Celle-ci n’a d’ailleurs, à aucun moment, pris la peine de contacter la Ville dans le cadre de ce dossier.
Sur le fond, ce refus est donc interpellant à plus d’un titre. En effet, la part de Mons dans le financement des trois principales villes concernées est de l’ordre de seulement 10%.
Par ailleurs, la Ville a toujours respecté ses engagements financiers et ses échéances de remboursement. Les montants qu’elle sollicite dans le plan oxygène sont du même ordre de grandeur que d’autres villes telles que Namur et inférieurs aux montants qu’ils lui ont été octroyés initialement par le Gouvernement wallon.
La Ville de Mons dispose en outre de réserves financières grâce à une gestion sérieuse de son budget.
Sur la forme, découvrir cette info dans la presse, liée à un argumentaire politicien, laisse à penser que la source qui a dévoilé l’info a un intérêt politique. Ce positionnement rend de nombreux experts financiers dubitatifs, comme la presse s’en est fait l’écho également.
Le calendrier de cette annonce médiatique interpelle également, à 10 jours de l’installation des nouvelles majorités communales et à la veille de la décision que le Gouvernement wallon devait prendre aujourd’hui sur le financement des grandes villes. Une décision d’ailleurs postposée à la demande du MR. Tout cela crée un faisceau de présomption interpellant quant au rôle de chacune des parties de ce dossier.
La Ville de Mons appelle chacun à jouer son rôle en dehors de toute intrigue et de toute ingérence politique. Le Gouvernement wallon à soutenir ses grandes villes, poumons économiques de la Wallonie, et la banque Belfius à rester éloignée de toute considération politique et à jouer son rôle de manière neutre et impartiale comme elle l’a toujours fait vis-à-vis de Mons.
Enfin, la Ville a engagé un dialogue constructif avec le Ministre wallon des Pouvoirs locaux, François Desquesnes. Celui-ci a d’ailleurs réaffirmé ce jour sa volonté de trouver une solution pour Mons comme cela a été fait pour d’autres villes jusqu’à présent.
Celle-ci n’a d’ailleurs, à aucun moment, pris la peine de contacter la Ville dans le cadre de ce dossier.
Sur le fond, ce refus est donc interpellant à plus d’un titre. En effet, la part de Mons dans le financement des trois principales villes concernées est de l’ordre de seulement 10%.
Par ailleurs, la Ville a toujours respecté ses engagements financiers et ses échéances de remboursement. Les montants qu’elle sollicite dans le plan oxygène sont du même ordre de grandeur que d’autres villes telles que Namur et inférieurs aux montants qu’ils lui ont été octroyés initialement par le Gouvernement wallon.
La Ville de Mons dispose en outre de réserves financières grâce à une gestion sérieuse de son budget.
Sur la forme, découvrir cette info dans la presse, liée à un argumentaire politicien, laisse à penser que la source qui a dévoilé l’info a un intérêt politique. Ce positionnement rend de nombreux experts financiers dubitatifs, comme la presse s’en est fait l’écho également.
Le calendrier de cette annonce médiatique interpelle également, à 10 jours de l’installation des nouvelles majorités communales et à la veille de la décision que le Gouvernement wallon devait prendre aujourd’hui sur le financement des grandes villes. Une décision d’ailleurs postposée à la demande du MR. Tout cela crée un faisceau de présomption interpellant quant au rôle de chacune des parties de ce dossier.
La Ville de Mons appelle chacun à jouer son rôle en dehors de toute intrigue et de toute ingérence politique. Le Gouvernement wallon à soutenir ses grandes villes, poumons économiques de la Wallonie, et la banque Belfius à rester éloignée de toute considération politique et à jouer son rôle de manière neutre et impartiale comme elle l’a toujours fait vis-à-vis de Mons.
Enfin, la Ville a engagé un dialogue constructif avec le Ministre wallon des Pouvoirs locaux, François Desquesnes. Celui-ci a d’ailleurs réaffirmé ce jour sa volonté de trouver une solution pour Mons comme cela a été fait pour d’autres villes jusqu’à présent.