C'est aujourd'hui le grand jour pour les élèves qui passent cette année une épreuve certificative. Dans le primaire, le traditionnel CEB connaît quelques changements. Ce sont les institutrices qui font passer l'épreuve dans une classe d'école.
Pas de grand rassemblement donc et ce sont les CEB 2020 qui sont utilisés. Exemple à l'école communale Calmette de Frameries.
8h, la directrice de l'école communale de la Place Calmette à Frameries arrive avec les fameuses épreuves, des épreuves qu'elle a maintenues sous clés dans son bureau jusqu'à maintenant.
« On va pouvoir enfin ouvrir les épreuves et d'ici une demi-heure les faire passer aux enfants », explique Nathalie Dury, Directrice à l'école Calmettte.
Première épreuve un savoir écouter. Pour encourager ses élèves, Madame Céline a prévu un petit mot sur chaque bureau. Une organisation qui n'aurait pas été possible dans les conditions habituelles du CEB.
« D'habitude nous réunissons toutes les écoles communales de Frameries dans la salle de gymnastique de l'école de la Libération. Ils sont à peu près 100 élèves qui passent leur CEB dans la même salle, avec toutes les directions qui surveillent. Cette fois, c'est dans une classe, vierge de tout référentiel. C'est vrai qu'ils jouent à domicile quelque part » poursuit la dirrectrice.
Autre changement, c'est le CEB 2020 qui est utilisé en 2021 puisque pour rappel, l'épreuve avait été annulée l'an dernier.
8h30 c'est l'heure de faire entrer les élèves en classe , des élèves qui même s'ils jouent à domicile ressentent un certain stress..
« J'ai bien révisé hier. Il y a un peu de stress mais si on a confiance en soi, cela va aller », sourit Nerine.
« Je suis un peu stressé mais j'ai bien étudié, j'ai revu mes matières. Je suis sûr que je vais réussir », affirme Jessy.
Faire réussir les élèves c'est évidemment l'ambition de la direction et des institutrices qui les ont préparé. En cette année un peu chahutée, sensée rattraper aussi le temps perdu l'an dernier, il a parfois fallu faire des choix, tout en ne négligeant rien.
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« On a essayé d'aller à l'essentiel. La matière est vue, peut-être moins en profondeur mais ça devrait bien se passer. J'ai essayé de leur donner toute ma confiance. J'espère qu'ils vont tous réussir, tant pour eux que pour moi ! », souligne Céline Biévelez, institutrice de 6è primaire.
Et c'est parti pour le savoir écouter, premier examen de la demi-journée, qui s'achèvera avec solides et figures, une épreuve souvent redoutée. L'après-midi, institutrice et directrice se partageront les tâches pour corriger, autre changement par rapport aux habitudes. Avec peut-être un peu d'indulgence ?
« Non pas du tout ! Je respecterai les consignes, comme j'ai fait toute l'année. Il faut être honnête avec les élèves sur leurs résultats. Maintenant, ils vont montrer tout ce qu'ils savent », sourit l'institutrice.
Fin des épreuves mardi prochain. D'ici là, ce sera concentration maximale !