Qui pour racheter l'hippodrome de Wallonie ? C'est la question que se pose son administrateur depuis 2020. En effet, la Région wallonne, qui possède 75% des parts de l'infrastructure, avait annoncé, il y a 4 ans, sa volonté de revendre ses parts à un ou des repreneurs privés. Pourtant, aujourd'hui, aucun acheteur n'a encore été trouvé. Et alors que la ministre wallonne des Infrastructures sportives, Jacqueline Galant, a déclaré que l'hippodrome ne bénéficierait plus de subsides de la Région wallonne à partir de 2025, la question refait surface.
A partir de 2025, l’hippodrome de Wallonie ne bénéficiera plus de subventions régionales. Une décision qui n’étonne pas l'administrateur délégué de l'infrastructure, Achille Cassart, qui dit comprendre que le gouvernement coupe les subsides pour faire des économies. Ceci dit, il estime qu'une solution doit être trouver pour que les activités de l'hippodrome puissent continuer dans les meilleures conditions. Pour ce faire, l’hippodrome aimerait appliquer un modèle de retour sur la filière des courses qui lui permettrait de toucher un pourcentage sur les paris, comme c’est déjà le cas dans d’autres pays d’Europe.
Si une solution semble donc envisageable pour combler les trous laissés par l’absence de subsides, il n’en est pas de même pour ce qui est de la volonté de la région wallonne de revendre ses parts de l’hippodrome à un opérateur privé. Toujours d'après Achille Cassart, il n'existe pas d'hippodrome qui appartiennent exclusivement à des privés.
Du côté de la Province, en charge des formations dispensés dans une des deux écoles de l'hippodrome, on craint qu’une gestion privée ne délaisse ce volet formatif considéré comme essentiel.