L'inquiétude règne dans les maisons d'accueil et services d'aide aux sans-abris. Ce jeudi matin, ils ont effectué un arrêt de travail d'1h. La raison : ils avaient bénéficié du plan de relance 2021-2024 et se retrouvent aujourd'hui dans l'inconnue la plus totale concernant la pérennisation ou non des subsides en 2025.
Ce matin, les travailleurs du secteur des maisons d'accueil, maisons de vie communautaires et abris de nuit se croisent les bras. Le plan de relance 2021-2024 dont ils ont bénéficié arrive à son terme. Ils n'ont aujourd'hui aucune certitude quant à l'avenir : ce plan va-t-il être remplacé par d'autres subventions ? Si ce n'est pas le cas, c'est tout un secteur qui risque d'être mis à mal.
Le plan de relance avait également permis d'employer du personnel supplémentaire. Sans réponse avant la mi-octobre sur la pérennisation ou non des subsides en 2025, certaines structures devront procéder à des licenciements économiques de manière préventive. Ces structures ne peuvent donc pas se permettre d'attendre le conclave budgétaire programmé en novembre. Ils attendent des réponses au plus vite.
Pour cette année 2024, le secteur avait déjà dû financer ces emplois sur fond propre en attendant les subsides prévus. Aujourd'hui, le ministre wallon de l'action sociale, Yves coppieters, a annoncé octroyer 4 millions d’euros pour les maisons d’accueil, maisons de vie communautaire et abris de nuit. Si un des problèmes a donc été réglé, le secteur reste inquiet pour 2025. Il a d'ailleurs prévu une mobilisation à Namur le 10 octobre pour faire pression sur le Gouvernement wallon.