Cette année encore, des flambeaux rendent hommage aux citoyens disparus pendant la Première Guerre Mondiale. Ces flambeaux, symboles de mémoire, ont traversé de nombreuses villes Hennuyères comme Lessines, Écaussinnes-Enghien, Chimay, Ploegsteert et Mouscron avant de rejoindre le chez lieu de la province, Mons. Une tradition qui remonte à 1928.
Quatre flambeaux, venus des quatre coins de la province du Hainaut, font leur entrée à Mons au son des tambours et de la cornemuse. Un hommage solennel rendu aux soldats disparus de la Première Guerre mondiale.
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Celui-ci a été allumé au mémorial de Ploegsteert et il parti en passant par Mouscron, où il y a eu une cérémonie d'hommage, puis par Tournai, puis Saint-Ghislain, puis il est arrivé ici à Mons, donc il a fait quand même un sacré périple" Jean-Claude Bonaert : Président de la fédération nationale des anciens combattants - Mons
Un fameux périple parcouru par les flambeaux, mais aussi par les différentes associations d'anciens combattants, avec le soutien des communes traversées. Mais pourquoi le relais sacré a-t-il lieu avant la date de l'Armistice, le fameux 11 novembre ?
"Historiquement, c'était toujours à la date des 1er et 2 novembre que partaient les différents flambeaux. Pourquoi ? Eh bien, parce qu'à l'époque cette traversée de la Belgique se faisait à pied. Il y a donc toute cette symbolique du lendemain de la fête des morts pour justement aller vers la colonne du Congrès." Mélanie Ouali (PS), Echevine des mouvements patriotiques - ville de Mons
Un hommage a également été rendu au roi Albert Ier, surnommé le « roi chevalier » pour son courage exemplaire pendant la guerre de 14-18.
Cette année marque la troisième édition du ravivage de la flamme depuis la reprise de l’événement, qui fut interrompu un temps.
Le Relais Sacré remonte à 1928, sous l’impulsion de la Fédération Nationale des Combattants de Belgique, pour honorer les combattants de la Première Guerre mondiale. Bien qu’ils ne soient plus présents, cette cérémonie demeure un moment fort et un devoir de mémoire plus que jamais essentiel.
"On doit se souvenir, mais le problème, c'est que le monde ne tire pas de leçons du passé. Maintenant, il faut vraiment se battre pour préserver la paix, il ne faut pas oublier. "Jean-Claude Bonaert : Président de la fédération nationale des anciens combattants - Mons