Deux semaines après les coiffeurs, c'est au tour des autres métiers de contact de rouvrir leurs portes. Une reprise très attendue par les barbiers, tatoueurs et esthéticiennes notamment...
C'est le grand jour pour Elisa, esthéticienne à Quaregnon. Après plus de 4 mois de fermeture elle a enfin pu rouvrir son institut. Traditionnellement le lundi, son centre de bien être est fermé mais l'impatience de retrouver ses clientes était plus forte que tout.
« Je suis très heureuse de retrouver mes clientes. Je dois dire que j'appréhendais un peu qu'elles ne reviennent pas mais j'ai vite été rassurée, les habituées sont au rendez-vous », se réjouit Elisa Bentivoglio, esthéticienne à Quaregnon depuis 2014.
Si le carnet de rendez-vous s'est vite rempli, la patronne a malheureusement du se séparer de son employée. La crise du Covid a évidemment eu un impact important sur sa trésorerie. Les investissements pour pouvoir rouvrir comme le détecteur de CO2 par exemple ont été achetés sur fonds propres.
« Malheureusement, j'ai du me séparer de mon employée car avec la perte de revenus et les différents frais, ce n'était plus possible de la garder », regrette-t-elle.
Sentiment similaire chez un barbier du centre-ville montois. La partie coiffure à bel et bien repris il y a deux semaines mais les barbus ont préféré attendre encore un peu. Certains ont bien essayé de mettre un coup de rasoir eux-mêmes durant le confinement mais pas toujours avec beaucoup de réussite...
« Nous avons les deux extrêmes en réalité. Ceux qui ont coupé eux-mêmes ou alors ceux qui n'ont rien touché et qui ont laissé pousser. C'est un peu la différence avec le premier confinement où à ce moment-là, tout le monde s'était rasé... », explique Franck Thielmanns, coiffeur barbier dans le piétonnier.
Rien de tel qu'un passage entre les mains d'un vrai professionnel. Résultat visible après quelques minutes seulement ! Particularité de l'établissement, la possibilité de boire un verre entre deux coupes mais pour ça il faudra encore attendre un peu...