Alors que la restauration des salons suit son cours à Mons, les tapisseries ont, quant à elles, changé de lieu. Pour le moment, elles se trouvent à Tournai dans les mains de l’entreprise CRECIT. Durant plusieurs semaines, les tapisseries vont être entretenues, afin de stopper au mieux la dégradation.
L'une des tapisseries de l'hôtel de ville de Mons vient à peine de terminer sa phase de conservation. Avant de pouvoir être raccrochée au mur, elle a d’abord dû passer par plusieurs étapes.
La première étape consiste à raccommoder les "cicatrices" de la tapisserie en enlevant les fils disgracieux, pour après recoudre les boutonnières. Une fois cette première étape terminée, les tapisseries passent sous d’autres mains qui vont cette fois-ci fixer des bandes de lin au dos de la pièce pour stopper la dégradation et fixer les zones fragiles.
Ces deux premières étapes représentent la majeure partie du travail de conservation et prennent plusieurs mois chacune. Dernière étape : ajouter la dernière couche pour fixer la pièce.
Ces tapisseries vieilles de plus de 200 ans se devaient d’être conservées, car derrière leur côté esthétique se cache surtout une belle légende du patrimoine montois. Plusieurs tapisseries doivent encore poursuivre ce processus. Une fois qu’elles auront toutes été conservées, elles pourront reprendre leur place dans l’hôtel de ville de Mons.