C'est la surprise pour le groupe Helora : le ministre de la Santé, Yves Coppieters, estime que les expropriations prévues dans le cadre de la construction du nouvel hôpital à Jemappes ne sont pas d’utilité publique. Le groupe Helora dit attendre le document officiel pour ensuite étudier le dossier.
La nouvelle est tombée ce mercredi 6 novembre. Selon le journal La Province, le ministre de la Santé refuse les expropriations prévues dans le cadre du projet d'hôpital à Jemappes, le long de l'avenue Wilson. Une avenue bordée de magasins. Six propriétaires sont concernés par ces expropriations. Pour le ministre, elles ne sont pas d'utilité publique. L’intercommunale Gabrielle Passelecq et l’hôpital Helora, porteurs du projet, ne sont donc pas autorisés à procéder à ces expropriations.
Le groupe Helora confirme la décision du ministre, mais explique attendre encore le document officiel pour connaître les raisons de ce refus. "Nous prendrons ensuite le temps d'étudier avec notre service juridique la situation et les motivations du ministre avant de réagir et d'envisager la suite", explique France Brohée, adjointe à la direction de la communication pour le groupe Helora.
C'est en tout cas une très mauvaise nouvelle avec de potentielles lourdes conséquences pour le groupe hospitalier, puisque les travaux sur le site de Jemappes doivent absolument démarrer au 1er semestre 2026, sans quoi d'importants subsides ne seraient plus accordés.