Hier soir, à Elouges, a eu lieu une séance de prévention sur les dangers et les arnaques d'internet. Une initiative du P.S.S.P., le plan stratégique de sécurité et de prévention, pour pouvoir surfer en toute tranquillité.
Un message suspect, un mail avec des liens douteux, des demandes d'amies particulières, … aujourd'hui presque tout le monde a déjà failli être victime d'une arnaque sur internet ou sur les réseaux sociaux. Depuis 2019 et la crise du covid ces arnaques ne cessent d'augmenter.
"Ici, on peut compter quelque chose comme plus 200% dans les faits. Donc oui, c'est beaucoup, le cambriolage classique a été remplacé par des faits comme ça de cybercriminalité", explique le chef de corps de police, patrice Degobert.
En effet, en 2019, la police recense plus ou moins 34 000 plaintes pour arnaques sur internet alors qu'on est à plus de 47 500 aujourd'hui. Alors, face à ce phénomène, P.S.S.P, le plan stratégique de sécurité et de prévention, a décidé de réagir.
"Nous, on est vraiment proche de la population et on entend malheureusement que ce phénomène est en explosion totale donc le but est de sensibiliser les gens aux comportements à risque qu'ils peuvent avoir au quotidien", développent Camille Sandras, fonctionnaire de prévention au P.S.S.P.
La cybercriminalité ne concerne d'ailleurs pas uniquement les fraudes ou les arnaques, mais recouvrent une panoplie d'infractions.
"On retrouve énormément d'infractions : le harcèlement, beaucoup de problèmes sur les réseaux sociaux, les achats en ligne, l'hacking, ... On a eu une explosion des plaintes. Donc il faut de plus en plus prévention", informe David Demoustier, enquêteur de police spécialisé en cybercriminalité.
De la prévention et des conseils, voilà ce qui était au rendez-vous de cette séance. Mais aussi des recommandations concrètes si vous êtes victime d'une arnaque.
"Ne pas avoir honte, parce qu'on est une victime et on doit être reconnu comme victime et aller déposer plainte. Il faut rassembler le plus d'informations que possible", termine le chef de corps de police.
Le dicton "il vaut mieux prévenir que guérir" n'aura donc jamais été aussi vrai.