Le 25 avril, c'est la Journée mondiale de la santé et la sécurité au travail, jour choisi par le groupe amiante et produits dangereux de la CSC pour commémorer les victimes et malades décédés des anciens ouvriers de l'usine Coverit à Harmignies.
Chaque année le rendez-vous est donné à Harmignies. Lieu tristement symbolique de la lutte contre l’amiante qui a vu près des ¾ soit 170 anciens travailleurs décédés à cause de l’usine Coverit, une filiale d'Eternit qui fabriquait notamment des ardoises en amiante-ciment,
Un combat contre l’amiante qui a tendance à être oublié malgré le risque encore encouru, notamment pendant des travaux de rénovations ou la destruction d’anciens bâtiments qui rejettent encore des poussières d’amiante et représentent un risque majeur pour la santé publique. Un combat également mené contre toutes autres formes de maladies à causes professionnelles parfois difficile à mener face à des grandes entreprises.
Le comité amiante et produits dangereux a également rappelé l'urgence de contrôler et sanctionner les entreprises et particuliers et bâtiments publics qui ne respecteraient pas les normes sur l’amiante. L'échevin de l'urbanisme confirme que l'assainissement des bâtiments est une priorité absolue, citant l'exemple de la cimenterie d'Harmignies fermée en 2014, où CBR devra respecter des conditions strictes de dépollution avant de pouvoir exploiter à nouveau le site.
Selon l’agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, la Belgique enregistre environ 200 décès chaque année pour raisons professionnelles,ce qui ne représente que les cas déclarés officiellement.